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Par philippedester le 19 Septembre 2023 à 07:05
Je remercie les éditions M.E.O pour ce nouveau partenariat et pour l'envoi de ce roman de Philippe Fiévet, éditorialiste et chroniqueur à Paris Match Belgique.
Un petit regard à la couverture que je trouve superbe.
Si j'ai accepté de lire ce roman contre une critique, c'est que je ne connaissais rien de la Birmanie, ancien nom du Myanmar. A travers ce bouquin, le lecteur parcourt ce pays asiatique dans son passé comme dans son histoire proche et son actualité.
Le titre maintenant : "Ruby", c'est le nom de l'héroïne, une jeune photographe emprise de liberté, mais c'est aussi la pierre (le rubis) tant convoitée par les amateurs de joaillerie, une pierre qu'on trouve, notamment, en Birmanie.
D'ailleurs, un joaillier aura son rôle dans cette histoire et le lecteur apprendra pas mal de choses sur les joyaux.
Le troisième personnage est un journaliste. Avec celle avec qui il va lier une amitié sans équivoque (quoique...), ils élaborent le projet de se rendre en Birmanie (pays qu'ils connaissent déjà) afin de réaliser un reportage sur les rubis de Mogok. Ils décident d'emmener avec eux le joaillier qui, entre temps, se fait dévaliser !
Mais l'actualité en décidera autrement. Mister COVID pointera son nez et fermera les frontières. Ensuite, un coup d'Etat bouleversera le pays.
Les 3 protagonistes arriveront-ils à mettre leur projet à exécution?
Si un voyage en Birmanie vous tente, si l'histoire du pays vous intéresse ou si vous vous intéressez quelque peu la la joaillerie, ce roman, très instructif est fait pour vous. Vous y trouverez, notamment, les symboles, les superstitions, les différentes religions et croyances...
De plus, il est facile de s'attacher aux personnages...
8 commentaires -
Par philippedester le 14 Septembre 2023 à 20:30
Je remercie Frank Andriat de m'avoir envoyé son tout nouveau roman jeunesse dédicacé. Un beau cadeau ! Il est sorti ce 13 septembre.
Ce roman est un peu différent de ce qu'on peut lire habituellement, car le jeune héros, Valentin, 15 ans, s'adresse à son chien dans cette narration.
Pour une fois, nous avons affaire à un adolescent sans problèmes. Il aime ses parents qui s'entendent à merveille, il ne fait pas de crise d'adolescence, il ne passe pas son temps sur les réseaux sociaux, n'est pas victime de harcèlement,...
Valentin aime également beaucoup son chien Apollon et ses grands-parents. Apollon et son grand-père vieillissent et Valentin assiste à leur transformation.
Peut-on accepter de perdre les êtres aimés? Un animal peut-il donner autant d'affection qu'un humain? A cette dernière question, ceux qui en possèdent un répondront sûrement positivement.
Puis, il y a Marta dont Valentin est secrètement amoureux. Il demande des conseils à son grand-père et se confie à son chien.
Un roman qui aurait pu finir très mal, avec la mort du chien et du grand-père, ou très bien, avec un remède miracle qui sauverait le chien et le grand-père, mais l'histoire n'est pas finie. Elle continue dans la tête du lecteur qui sait d'ailleurs très bien comment elle se terminera. Pas la peine de l'écrire noir sur blanc.
Et n'oublions pas la note joyeuse, la lumière sur le chemin, les premiers pas amoureux de Valentin et Marta...
Un roman qui plaira autant aux adultes qu'aux ados.
6 commentaires -
Par philippedester le 24 Août 2023 à 20:46
Voici un auteur belge que je ne connaissais pas. La lecture de "Un monde merveilleux" est une belle surprise.
J'ai d'abord bien aimé l'écriture de l'auteur. Il se permet même d'intercaler des règles d'orthographe ou de conjugaison dans son récit ! Je ne sais pas si c'est récurrent chez lui, mais pourquoi pas?
Il ne se passe pas vraiment beaucoup de choses, mais mon intérêt n'a jamais faibli au cours de ma lecture. On sait que les protagonistes cachent des choses, des secrets qui sont dévoilés au compte-gouttes.
L'histoire se passe en grande partie dans une voiture et se déroule sur une période de 5 jours.
Deux protagonistes se partagent le récit :
- Le premier maréchal des logis Daniel Sabre est chargé d'une mission : conduire une femme où elle le voudra sans poser aucune question.
- Marlène, jeune professeure de français (d'où les règles de grammaire expliquées) se fait conduire d'abord à Lyon où elle rencontre quelqu'un, ensuite à Perpignan où elle retrouve également quelqu'un, avant de partir pour l'Espagne où elle rencontrera celui qu'elle recherche depuis un moment.
Les deux protagonistes vont s'apprivoiser peu à peu. Daniel a l'habitude d'obéir à ses supérieurs. Il est plutôt taiseux et renfermé. Marlène est plus libre, déterminée, plus sociable.
Elle ne peut rien dévoiler de sa quête. Il ne peut poser aucune question. Chaque jour, il doit rendre des comptes à ses supérieurs.
A la fin, l'un et l'autre se rendent compte qu'ils ont été manipulés...
Ils se racontent peu, les deux protagonistes racontent leur vie au lecteur qui, petit à petit, devine où l'auteur veut le mener.
En plus des règles de grammaire, Paul Colize intercale également des passages de la vie de personnes connus comme les Beatles, des tranches d'histoire comme le procès de Nuremberg, des éléments sur les guerres qui ravagent le monde.
Un roman bien construit, un peu déconcertant parfois, qui m'a beaucoup intéressé. J'ai maintenant très envie de découvrir d'autres bouquins de l'auteur.
PS1 Ce roman ne récolte aucun avis négatif (1 et 2 *) sur Babelio, ce qui est bien rare !
PS2Tout le livre, je me suis demandé pourquoi Colize avait choisi ce titre. C'est plutôt ironique et il fait référence à une chanson d'Armstrong "What a wonderful world".
3 commentaires -
Par philippedester le 23 Août 2023 à 08:26
Je remercie Babelio pour ce très beau livre (gagné lors des masses critiques) qui me sera utile.
Ce bouquin intéressera autant les visiteurs occasionnels de la ville chef-lieu de la province du Hainaut que les habitants du grand Mons qui passent souvent dans la ville sans ouvrir les yeux.
Lucie Mahieu, dans son guide, fait visiter sa ville d'une manière un peu particulière, car elle se base sur la littérature pour explorer Mons.
En effet, pas mal d'auteurs, d'écrivains, de poètes ont un rapport plus ou moins étroit avec Mons.
La visite commence sur la superbe Grand-Place et se poursuit dans les rues environnantes.
Tous ceux qui passent par Mons frottent la tête du singe qui se trouve sur la façade de l'hôtel de ville. Il parait que ça porte bonheur.
Lucie Mahieu donne la parole à un poète du coin, Pierre Coran :
"J'ai le crâne nu
Le crâne d'un bonze
D'un bonze de bronze
De bronze fondu
Des mains me caressent
Silence d'un vœu
Pour une promesse
D'un demain heureux"S'ensuit une biographie de cet incontournable référence en matière de littérature de jeunesse.
Son fils, Carl Norac, poète également fera également une apparition dans le livre.
L'histoire de la ville de Mons se dessine ainsi, petit à petit, au fil des pas du promeneur et de la conteuse.
Le lecteur/promeneur rencontrera des auteurs belges comme Charles Plisnier, mais aussi des personnages étrangers (français en l'occurrence) comme Victor Hugo qui a comparé notre beffroi à une cafetière ou encore Verlaine qui a séjourné à la prison de Mons en passant par des personnages illustres comme Mozart ou Joseph II, empereur d'Autriche.
Un livre qu'il faut emporter avec soi lorsqu'on décide de visiter la ville une fois, dix fois, cent fois...
Un beau cadeau à offrir à un touriste ou un habitant de la cité...
3 commentaires -
Par philippedester le 6 Août 2023 à 17:30
J'ai parlé de Salvatore Minni sur un groupe de lecture à propos des auteurs belges. Ensuite, je l'ai rencontré au premier salon du livre belge à Mons. J'ai eu envie de découvrir son écriture et j'ai choisi "Désobéissance", un thriller psychologique dans lequel un brin de fantastique vient s'immiscer.
Guillaume est en voyage d'affaires lorsque son ex-femme et sa fille Mia sont assassinées lors d'un cambriolage. Guillaume a vécu une enfance très difficile avec un père autoritaire et violent, une mère passive et une soeur dépressive. Seuls, des médicaments peuvent le maintenir à flot.
Après la mort de sa fille qu'il idolâtrait, Guillaume ne se soigne plus. Il est anéanti et ce ne sont pas des remèdes chimiques qui vont le sauver. Mais là, c'est le début de la folie. Guillaume décroche complètement, ne sait plus qui est qui et va jusqu'à kidnapper une fillette pour remplacer sa fille.
Suite à un accident de voiture et un coma de quelques heures, Sarah voit un fantôme : une petite fille qui lui demande de l'aide. Tout d'abord, elle refuse de croire à l'irréel. Ensuite, elle se rend chez un psy qui lui propose l'hypnose. Sarah est alors emmenée mentalement dans une maison où une petite fille est séquestrée...
Comment pourra-t-elle la sauver?
Le lecteur va aller de surprise en surprise et l'auteur va l'emmener dans le monde des personnalités multiples, ce qui va le déstabiliser. Les réponses à ses questions arriveront en fin de récit.
Un roman assez addictif, noir, bien construit auquel je n'ai pourtant pas totalement adhéré. J'ai trouvé les réactions de Sarah peu crédibles. Celles de Guillaume, on peut les concevoir puisque la folie le gagne. J'aurais aimé que "l'apparition du fantôme de la petite fille" ait une plus grande importance dans le récit. Plusieurs chapitres passent sans qu'elle ne réapparaisse.
J'aurais aimé aussi une plus grande implication de la police. Que font-ils pour retrouver Jessica, la petite fille que Guillaume a "empruntée" pour remplacer la sienne? Quel besoin Guillaume avait-il de tuer la grand-mère de la petite?
On peut aussi déplorer le fait que Guillaume soit cruel avec la petite alors qu'il adorait sa fille, mais on peut lui trouver "l'excuse" qu'il reproduit ce que son père faisait. La petite échappe un peu miraculeusement à la mort plus d'une fois... Le comportement du "père" n'est pas très cohérent, mais comme il est mentalement atteint, c'est possible...
Bref, un thriller addictif, mais qui comporte quelques imperfections...de jeunesse? Ce n'est que mon avis. Je n'ai pas lu ces bémols sur les critiques Babelio ou Booknode.
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