• Voici un livre tellement riche que je vais avoir du mal à vous en parler. Je ne sais pas trop dans quel genre le classer : scientifique? historique? scientifico-historique, ça se dit? 

    Tout d'abord, je remercie les éditions M.E.O pour ce nouveau partenariat et Olivier Papleux d'avoir écrit un livre aussi intéressant même si parfois, je l'avoue, je me suis un peu perdu dans les explications scientifiques (le côté historique est plus simple).

    La Vénus de la vallée mosane par Papleux

    L'auteur est agrégé en mathématiques. Il se passionne pour les cycles de la vie, le génome humain et le passé préhistorique de sa région. C'est donc dans son domaine de prédilection qu'on le retrouve dans son sixième roman. 

    Eve est enceinte à plus de 40 ans. Son mari et elle ont adopté un petit Egyptien une dizaine d'années plus tôt. 

    Un peu par hasard, notre héros découvre que la mère de sa femme est décédée en couches ainsi que sa grand-mère et son arrière-grand-mère? Malédiction? Anomalie génétique? La vie d'Eve est peut-être en danger. Son mari va donc enquêter sur les aïeules directes de son épouse et découvrir qu'elle porte un gène d'origine néandertalienne qui pourrait être la cause du décès lors de l'accouchant. 

    Quête et enquête :  notre héros et son fils adoptif vont partir en Egypte, en Roumanie, en France du côté de Lascaux, rencontrer des scientifiques, des grands spécialistes, visiter des grottes dans la vallée mosane et ailleurs afin de parfaire leurs connaissances sur la préhistoire et particulièrement sur les hommes de Neandertal qui se sont métissés avec des sapiens avant de disparaitre...

    Grâce à ce livre, le lecteur s'interroge, apprend, voyage, visite des lieux méconnus, rencontre des éminents spécialistes et peut, peut-être, comme moi se perdre dans les méandres de la science (génétique, ARN messager, virus) et de l'histoire des hommes. 

    Un roman qui a dû demander quantité de recherches même si l'auteur nous plonge dans sa passion et que je conseille à tous ceux intéressés de près ou de loin à l'homme et à ses origines. 

    Petits bémols car on en trouve dans tous les livres : j'ai trouvé (comme c'est souvent le cas dans les romans) qu'Emmanuel, le petit garçon, parlait un peu trop bien pur son âge, que le père n'exprimait pas assez sa joie de savoir sa femme enceinte (même si, oui, il est très stressé par la façon dont peut se dérouler l'accouchement) et j'ai trouvé que partir 6 semaines sans sa femme enceinte n'était pas vraiment une bonne chose (même si c'est pour trouver la solution qui la sauvera peut-être). 

    Un auteur que je lirai encore. 

    La Vénus de la vallée mosane d'Olivier Papleux

    La Vénus de la vallée mosane d'Olivier Papleux

     

     


    3 commentaires
  • Post-Partum blue par Finlam

    Georges Finlam est policier dans la région de Binche (vous vous souvenez des gilles et du carnaval?). Il y a 3-4 ans, il a décidé de mettre ses connaissances policières dans l'écriture de romans et "Post-partum blue" est sorti en 2020.

    Je l'ai rencontré à la foire du livre de Mons. C'est un garçon très sympathique qui m'a expliqué son parcours et la genèse de son roman. Je me suis donc laissé tenter par son premier roman. 

    Je ne l'avais pas remarqué tout de suite, mais il manque un "s" dans le titre pour qu'il s'agisse de ce mal qui peut survenir chez les jeunes mamans dans les semaines qui suivent l'accouchement. 

    En plus, ce syndrome n'est pas le sujet du roman, mais plutôt la violence conjugale. (Je n'ai donc pas bien compris le titre.)

    C'est donc un roman policier assez plaisant, loin des thrillers sanglants que je lis habituellement. 

    Valérie Stassens est en congé de maternité. Elle passe son temps à regarder par la fenêtre et voit sa voisine s'affairer chez elle. Mais une nuit, alors qu'elle allaite son bébé, elle voit un homme pénétrer chez sa voisine. 

    Le lendemain, la femme a disparu. Elle pourrait être tout simplement partie en vacances, mais Valérie sent que quelque chose de grave s'est passé et pénètre chez la voisine en utilisant une clé de secours. 

    Elle arrive à persuader son mari d'enquêter sur la disparition de la voisine sans l'approbation de son chef...

    Une enquête menée en grande partie par Valérie qui est quand même journaliste de profession, ce qui peut aider...

    Ce roman a été suivi d'une trilogie inspirée directement de son travail. Il a également écrit un recueil de nouvelles. 

    Pour l'instant, l'auteur travaille en auto-édition, ce qui a des avantages, mais aussi l'inconvénient de laisser passer quelques fautes d'orthographe, ce qui m'énerve toujours un peu...


    5 commentaires
  • En son absence d'Armel Job

    "En son absence" est le 14e livre que je lis de cet auteur belge. 

    J'ai bien aimé l'intrigue, mais j'ai un bémol pour le titre. Je n'en dirai pas trop, mais le titre gâche un peu le suspense, il en dit trop. 

    Le speech est simple : une ado, Bénédicte, part pour l'école, mais n'y arrive pas. Le soir, elle ne rentre pas chez elle. 

    Ce livre aurait pu être un roman policier et consacré presqu'entièrement à l'enquête ou même être un thriller, mais il n'en est rien. 

    Il est plutôt tourné vers la réaction des gens et leurs jugements. Les gens font plus d'erreurs judiciaires que les policiers ! 

    Les soupçons se tournent tout d'abord vers le chauffeur de bus qui conduit la jeune fille à l'école tous les jours. Mais Julien, le chauffeur, a vu Bénédicte dans la voiture d'un autre habitant du village : Walter. Aussitôt, les regards se tournent vers lui d'autant plus que ce dernier prend la fuite...

    Mais qu'est donc devenue cette jeune fille sans histoire, timide, réservée, facile à vire? 

    Plus qu'un roman policier, je dirais que ce livre est une analyse de notre société avec ses travers. 

    En son absence d'Armel Job

     


    7 commentaires
  • Manipulable (ebook), Éric Dupriez | 9791026272144 | Livres | bol.comJ'ai rencontré Eric Dupriez dans le cadre d'un atelier d'écriture. Quand j'ai appris qu'il s'était lancé dans l'écriture depuis quelques années, j'ai eu envie de découvrir son premier roman. Celui-ci est un témoignage plus qu'un roman. 

    Le thème de ce livre est très actuel : la cybercriminalité. 

    Eric Dutriez veut témoigner pour ce qui est arrivé à son père (qui s'est suicidé suite à une arnaque sur Internet) n'arrive pas à d'autres. 

    Eric n'a pas eu une enfance facile et il commence son récit par se situer face à ses parents (sa mère était schizophrène) avant de parler de ce qui a conduit son père au suicide. 

    Il parle également de la lenteur voire de l'inaction de la justice. 

    Comme ces événements se sont déroulés dans ma région, l'auteur cite des endroits que je connais, c'est toujours assez agréable de se retrouver dans les lieux décrits. 

    Un témoignage important que j'ai beaucoup apprécié par la façon dont il a été écrit et qui devrait éveiller les consciences.

    Un livre que je recommande. Un auteur à encourager...


    5 commentaires
  • J'ai découvert Anne Duvivier avec le roman "Cendre" que j'avais reçu en SP de la part de la maison d'édition M.E.O.

    Je les remercie ici pour ce nouveau partenariat. 

    Eden Beach 1970 d'Anne Duvivier

    "Eden Beach 1970" est le 5e roman de la Bruxelloise Anne Duvivier, psychothérapeute, mais, dit-elle, ça n'a rien à voir ! 

    Charlotte est une jeune Belge de 22 ans. Elle a quitté sa famille bourgeoise pour suivre son mari à Chicago, car celui-ci a décroché un poste dans la finance. 

    Bien vite, elle se rend compte que son mari la trompe ! Et dire qu'elle a tout quitté pour le suivre !

    Que va-t-elle faire? Elle demande conseil à une amie qui lui dit de partir quelque temps dans une station balnéaire de la côte Est, Eden Beach. Elle espère ainsi que son mari se rendra compte qu'elle lui manque et qu'il regrettera son geste. 

    Elle se retrouve dans un univers qu'elle n'a connu ni à Bruxelles ni à Chicago et commence à s'émanciper. Nous sommes en 1970, année où les femmes commencent à revendiquer une certaine liberté, où elles veulent décider de leur avenir, où elles veulent prendre la pilule, où elles ne veulent plus vivre sous le joug de leur mari,...

    Au Vietnam, la guerre fait rage et de jeunes Américains sont envoyés se casser la pipe là-bas. Certains y vont, le fusil en bandoulière, mais d'autres refusent d'aller tuer des gens ou de se faire tuer eux-mêmes et fuient au Canada. (Je trouve dommage que cet aspect n'ait pas été plus exploité.)

    C'est un roman trop plat pour moi; il ne se passe pas assez de choses; ça manque de rythme, mais il ne faut pas oublier que je suis habitué à lire des thrillers souvent très prenants. J'ai tendance à trouver des romans plus simples plutôt fades. 

    A chacun de voir... Pour moi, c'est plutôt une déception. 

     

     


    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique