• La Source d'Incandescence - Monique Thomassettie

    Tout d'abord, je remercie les éditions M.E.O pour ce nouveau partenariat. 

    Monique Thomassettie  est une écrivaine et peintre belge, poétique et méditative. Elle s'exprime par la poésie, le conte, le roman, le théâtre. 

    "La Source d'Incandescence" est un conte dont je vais avoir du mal à vous parler tant il sort des sentiers battus. On pourrait également le qualifier de livre de méditation. 

    C'est l'histoire d'une voyageuse. Un jour, un arbre éclairé par le soleil couchant lui ouvre la voie d'un pays à la fois réel et imaginaire. 

    Elle rencontre notamment une oratrice avec qui elle entame une conversation. Son voyage sera fait de rencontres diverses : un jeune moine qui pourrait être Rimbaud réincarné, un vieil ascète, un enfant né des eaux, des danseuses, des dieux, des oiseaux messagers, mais la rencontre qui la touche le plus semble être celle qu'elle a faite avec l'oratrice. 

    Monique Thomassettie plonge ses lecteurs dans un monde imaginaire, mystique, méditatif...qu'il est très difficile de raconter. Il faut le vivre avec l'auteure. 

     


    3 commentaires
  • La chair déchirée d'une petite griotte noire par VrebosPascal Vrebos est producteur et présentateur de radio-télévision, dramaturge, professeur honoraire à l'ULB, auteur de romans et témoignages. 

    Il est l'auteur de plus de 35 pièces de théâtre dont plusieurs ont été jouées avec succès en Belgique et à l'étranger. Il est aussi un auteur engagé et humaniste. 

    Je connais Pascal en tant que journaliste/présentateur. Je ne le connaissais pas en tant qu'auteur. C'est donc avec curiosité que j'ai découvert son récit au titre accrocheur. 

    C'est un cri, un cri déchirant, un cri de douleur, un cri d'horreur que pousse Pascal Vrebos ou plutôt son héroïne Mariama, la petite griotte en question, car ici, il ne s'agit pas d'une cerise, mais bien d'une jeune fille africaine déchirée dans sa chair et dans son esprit. 

    La jeune fille se baladait seule, sans aucune provocation de sa part. Elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, car la voilà face à une bande de fauves qui, après l'avoir violée avec une grande violence la laisse pour morte sur un trottoir. 

    Physiquement, après quelque temps, elle sera "réparée", mais mentalement peut-on jamais se remettre d'un tel acte abominable? 

    Mariama se retrouve en hôpital psychiatrique où elle se reconstruit peu à peu. Elle rencontre un homme dont elle tombe amoureux, mais ne peut pas se laisser toucher. Est-elle salie, abimée, anéantie à tout jamais? L'amour pourra-til un jour la rendre femme? 

    Je n'ai jamais lu de romans de ce genre. Pascal Vrebos ne raconte pas le parcours de cette pauvre femme comme je pourrais le faire. Son écriture est un cri, déchirant qui ne peut qu'émouvoir, touché, apostrophé les hommes. 

    Un témoignage poignant qui ne peut laisser personne indifférent. Une lecture d'une demi-heure seulement qu'on aimera ou qu'on détestera. C'est selon...

    PS Ce roman m'a tellement bouleversé que j'en ai oublié de remercier les éditions M.E.O pour ce nouveau partenariat. C'est maintenant chose faite. 


    3 commentaires
  • Aucune description disponible.Philippe Hennuy nous livre ici un témoignage sous la forme d'un roman, le témoignage d'Elisabeth (prénom d'emprunt) qu'il relate ici avec sensibilité et pudeur. 

    Elisabeth est mariée avec Guillaume, un professeur de langues. Le couple a 4 filles. Tous vivent heureux, sans soucis majeurs jusqu'au jour où...un diagnostic établi par un urologue tombe : Guillaume a un cancer de la prostate, heureusement sans métastases. Il sera donc opéré et devra être surveillé de près. 

    Pas facile pour lui, mais pas facile pour sa femme non plus. Guillaume n'a jamais été très tendre, pas très porté sur le sexe, mais là, les relations entre les époux cessent. Elisabeth n'est plus que la mère de ses enfants, mais bon, elle s'en contente...

    Ils vivent ainsi quelques années jusqu'à ce qu'un autre couperet tombe : Guillaume oublie de plus en plus de choses. Evidemment, on pense directement à la maladie d'Alzheimer, mais le diagnostic du neurologue tombe : le mari d'Elisabeth est atteint de démence sémantique. 

    Je ne vais pas vous raconter tout le livre. Si vous voulez connaitre les ravages causées par cette maladie, je vous invite à faire appel à monsieur Google. 

    A partir de ce jour, la vie d'Elisabeth change du tout au tout. Elle devient transparente, inexistante aux yeux de son mari. Il faut absolument qu'elle fasse le deuil de son mari (ce qu'on appelle, je ne le savais pas, un deuil blanc). 

    "L'homme brillant et intelligent qu'il était n'existe plus. Je me suis engagée à l'accompagner jusqu'au bout par respect pour lui et pour mes filles."

    Mais Elisabeth, aussi dévouée soit-elle, n'est pas prête à renoncer aux plaisirs de la vie... C'est alors qu'elle rencontre Xavier...

    Un récit de vie assez poignant qui pose mille questions sur la maladie, mais aussi sur ceux qui accompagnent les malades. Doit-on se sacrifier pour ceux qu'on aime au détriment de sa propre vie? Chacun aura sans doute une réponse différente à cette question.

    Ce livre est un récit de vie, un témoignage, mais aussi un roman choral, car chaque personnage raconte l'histoire à sa façon et donne ses propres sentiments face aux aléas de la vie. 

    J'ai eu un peu de mal à entrer dans le bouquin, car Philippe Hennuy le commence avec des personnages qui disparaissent ensuite sur une bonne centaine de pages, mais dès l'arrivée d'Elisabeth, le roman devient assez addictif. Ces protagonistes entr'aperçus au début du bouquin reviennent donc plus tard et il faut un moment pour remettre ses pièces en place et savoir qui est qui... C'est, pour moi, un petit bémol, mais ça ne dérangera peut-être pas d'autres lecteurs. 

    En tout cas, j'ai beaucoup aimé ce livre et je ne peux que le recommander à tous les lecteurs qui passent par ici. 

    PS La couverture est sublime, vous ne trouvez pas? Il s'agit d'une photo prise d'une peinture de Monika Luniak, peintre polonaise de renom, à retrouver sur FB.


    6 commentaires
  • couvertureSi je n'ai pas accroché au recueil de nouvelles intitulé "Belgiques" de Franck Andriat, je n'ai pas plus accrocher à ce recueil signé Vincent Engel. 

    Ce sont des nouvelles courtes dans lesquelles on retrouve les mêmes personnages : Elio, Bart van Waffel, Joëlle, Laurette, Amélie, Philippe, Albert, mélangés à des stars comme Axelle Red, Arno, Adamo ou Julos Beaucarne. 

    Ces personnages sont des caricatures de personnalités belges issues, le plus souvent, de la politique, science qui ne m'intéresse nullement. 

    Les lecteurs qui connaissent bien l'actualité belge trouveront sans doute un certain plaisir à naviguer avec ces personnages dans ce recueil. Je m'y suis complètement noyé ! 

    Aucun texte n'est sorti du lot. Ils m'ont tous ennuyé de la même manière même si j'ai pu sourire à certains moments. 

    Aussitôt lu aussitôt oublié ! 

    Je lis belge


    5 commentaires
  • Charles Bertin, né à Mons en 1919 est le neveu de l'écrivain montois Charles Plisnier. 

    La Petite Dame en son jardin de Bruges par Bertin"La petite dame en son jardin de Bruges" est sa grand-mère chez qui, enfant, il allait passer toutes ses vacances d'été. 

    Thérèse-Augustine était veuve lorsque les parents du petit Charles eurent l'idée de lui confier l'enfant pour la distraire de sa solitude. Très vite, une complicité est née entre l'aïeule et le petit garçon. 

    Sa grand-mère était décédée depuis 50 ans quand l'auteur a décidé de rendre visite à "la petite dame en son jardin de Bruges". 

    S'en suit un récit de grande qualité, mais assez ennuyeux pour moi qui aime l'action dans les livres. J'ai toutefois été sensible à la plume de Charles Bertin. 

    J'ai lu ce bouquin après en avoir entendu un extrait lors d'une après-midi littéraire passée dans un parc, mais je n'ai pas vraiment accroché à ce récit comme à chaque fois où je lis une biographie. Biographie puisqu'il s'agit ici non seulement de l'histoire de la grand-mère (j'aurais aimé que l'auteur nous raconte l'enfance de Thérèse-Augustine, sa vie dans la campagne au milieu de ses frères et soeurs, avec plus de détails), mais il s'est contenté des moments passés ensemble. C'était son choix. 

    Malgré ses qualités, ce bouquin ne m'a pas emmené où l'auteur le voulait...

    Je lis belge

     


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique