• Faits d'hiver de Marc Pasteger

    Pour mon groupe de lecture sur FB, je cherche des auteurs belges que je présente tous les 15 jours. Je suis tombé sur Marc Pasteger, un auteur que je ne connaissais pas. 

    Marc Pasteger n'est pas un auteur de romans, mais un auteur d'histoires : des histoires vraies, des histoires étranges, des histoires d’amour, des histoires inexplicables, des histoires belges. Il y en a pour tous les gouts !

    Journaliste, Marc Pasteger est rédacteur en chef de l'hebdomadaire Soir Mag. Il collabore à divers journaux belges et français. 

    Il est l'auteur de plus de 1500 histoires authentiques ou imaginaires diffusées notamment par Bel RTL, Nostalgie et la RTBF.

    Il est décédé en 2022 à l'âge de 63 ans. 

    J'ai voulu découvrir ses histoires et j'ai lu "Faits d'hiver" : Petites histoires étonnantes de la Belgique. 

    Tout d'abord, je signale qu'il n'y a pas de fautes d'orthographe dans le titre bien qu'il s'agisse ici de faits divers. Comme il faut un fil rouge pour rédiger un recueil, toutes les histoires racontées ici se déroulent en hiver. 

    Bon, je dois dire que ces faits divers ou d'hiver m'ont laissé quelque peu indifférent : les histoires sont courtes, trop courtes parfois et certaines n'ont pas beaucoup d'intérêt (à mes yeux en tout cas).

    Si la première (le vol de Manneken-Pis) m'a incité à me plonger dans le livre, j'ai vite déchanté. Ça se lit vite, c'est court, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard ! 

    PS Puisqu'il y a plusieurs Français qui passent par ici, je voudrais savoir si vous connaissez Manneken-Pis??? Dites-moi. Sa notoriété est-elle allée jusqu'à vous? 

     


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  • Line Alexandre est diplômée de l'Université de Liège où elle a suivi des études de philologie romane. 

    D'elle, j'ai déjà lu "Les femmes et les enfants d'abord", un recueil de nouvelles que je vous ai déjà présenté. 

    Cette fois, j'ai lu son polar "La prophétie des nains", un titre qui m'attirait. Désillusion, je suis plutôt ressorti déçu de cette lecture. J'en attendais autre chose ! 

    La prophétie des nains par Alexandre

    Comme je lis beaucoup de thrillers, je suis difficile à satisfaire ! 

    L'histoire débute avec un meurtre :  celui d'une jeune inconnue à proximité d'une auberge ardennaise dont le propriétaire collectionne les nains de jardin. Un nain est d'ailleurs trouvé chez la victime. 

    L'idée des nains est originale et aurait dû, selon moi, être beaucoup plus poussée, car finalement ils n'interviennent pas dans l'enquête. 

    Qui est la victime? Qui est cette femme qui a été découverte morte par une psy qui souffre de la maladie d'Alzheimer? 

    L'inspecteur Joris qui a été un patient de cette psy est envoyé sur les lieux. La juge Werner, qui n'est pas du genre à rester enfermée dans son bureau, le suit sur le terrain. 

    D'autres personnes sont assassinées; une maison prend feu faisant une nouvelle victime et l'inspecteur se voit enfermé dans une cabane qui prend feu. 

    Plusieurs suspects se découvrent petit à petit, même le flic pourrait en être un. Tout se dévoile à la fin et, bon, le coupable aurait pu être n'importe lequel de ces protagonistes. 

    C'est loin de ce que j'appelle un bon thriller ! 

     


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  • Je remercie Babelio et les masses critiques pour l'envoi de ce bouquin qui m'a fait passer un bon moment. 

    Couverture Alessandro

    Charlotte Moors est une auteure belge qui m'était inconnue.

    C'est l'histoire d'une institutrice Françoise, de sa collège Catherine et d'un de leurs anciens élèves : Alessandro. 

    Les deux femmes se souviennent du petit garçon gentil, poli, un peu réservé qui lisait beaucoup. Un élève prometteur qui, finalement, n'a pas fait d'études. 

    Dix ans après avoir eu Alessandro dans sa classe, Françoise apprend que le petit garçon devenu presque adulte a tué son père. C'est la consternation ! Elle en parle à sa collègue et amie, Catherine, et décide d'écrire à Alessandro qui est détenu dans un centre de détention pour la jeunesse. Il n'était pas majeur au moment des faits. 

    Elle lui envoie des livres et l'adulte et l'enfant commencent une correspondance sans jamais parler du meurtre et de ce qui l'a motivé. 

    Un jour, Alessandro lui demande si elle veut bien témoigner en sa faveur lors du procès. C'est un peu la panique pour Françoise qui veut voir le garçon avant de prendre sa décision. Elle doit savoir ce qui s'est passé exactement. 

    Elle emmène sa collègue Catherine et toutes deux rencontrent le gamin qui regrette son geste et ne peut l'expliquer que par le mépris que son père (et sa belle-mère) avait pour lui...

    Une histoire touchante sur le thème du parricide et également une plongée dans le monde de l'enseignement qui ne pouvait que me plaire. 

     


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  • L'amazone du Cirio de Jacques Lefèbvre

    Une fois de plus, je remercie les éditions M.E.O pour l'envoi de ce roman. 

    Tout d'abord, un mot sur le titre : le Cirio est une brasserie bruxelloise située non loin de la Bourse. S'y retrouvent une femme venue de Pologne, Aurelia, et un Belge, professeur de français retraité, Antoine, qui lui fait visiter la ville. Dans le café, ils aperçoivent une femme qui deviendra l'héroïne d'un roman. 

    Aurelia met Antoine au défi d'écrire un roman : la femme aperçue au Cirio deviendra Elzbieta, une jeune Juive polonaise qui a échappé aux camps de concentration dans lesquels ont disparu ses parents. 

    Une femme appelée Bogena recueille la gamine, la fait passer pour sa fille et toutes deux traversent l'Europe centrale fuyant les troupes soviétiques.

    Le roman d'Antoine est donc dans le roman de Jacques Lefebvre. C'est ce qu'on appelle un roman gigogne et c'est ce qui m'a perturbé dans la lecture de ce livre. L'auteur passe sans arrêt d'un roman à l'autre; je serais tenté de dire du coq à l'âne et, s'il n'est pas difficile de s'y retrouver et de différencier les deux, les passages sont trop courts pour vraiment entrer dans le récit. 

    Le roman d'Antoine se construit petit à petit et est lu et critiqué par Aurelia, ce qui m'a dérangé aussi. C'est comme si j'écrivais un livre et que quelqu'un m'interrompe sans cesse dans mon travail pour me dire tout ce qui ne va pas dans ce que j'ai écrit ! 

    Je n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages et cela est sans doute dû à la construction du récit. 

    Le sujet m'intéressait et je pense que j'aurais apprécié le roman de Jacques Lefèbvre s'il avait été écrit autrement. Là, je suis passé à côté...

    Si la méthode employée par l'auteur pour raconter l'histoire d'une Juive polonaise ne vous dérange pas, laissez-vous tenter par "L'amazone du Cirio". 

     


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    Une fois de plus, je remercie les éditions M.E.O pour ce service de presse, un roman très émouvant que j'ai adoré. 

    8e roman de l'auteure et 3e publié chez M.E.O. 

    De Monique Bernier, j'ai déjà lu et beaucoup aimé "La chambre du premier" et "Les hibiscus sont toujours en fleurs. 

    "Hugo", le narrateur de cette histoire si émouvante, est un petit garçon de 8-9 ans. Quelques années plus tôt, sa mère est partie, sans prévenir, sans laisser une lettre pour lui, et surtout sans lui ! Pendant plusieurs années, Hugo n'a plus qu'une idée en tête : la retrouver. 

    Il vit donc seul avec son père qui n'accepte pas la fuite de sa femme (en Italie, avec un autre homme), boit, tombe en dépression et reporte toute sa rancœur sur son gamin. Alex (Hugo finira par l'appeler par son prénom car il ne veut plus de lui comma papa) devient méchant et parfois violent. 

    Hugo est enfermé dans sa chambre ou envoyé en vacances chez sa "mamylouise" (heureusement qu'il peut compter sur sa grand-mère). Hugo peut aussi compter sur Madeleine, la fleuriste chez qui sa mère allait souvent et Gabin, un garçon plus âgé que lui qui a connu des déboires familiaux...

    Hugo est adorable (même s'il fait des bêtises dans le but de retrouver sa mère, même s'il fugue une ou deux fois, attachant et le lecteur souffre avec lui de l'attitude de son père. 

    Les jours passent, les années aussi et Hugo ne perd pas son but de vue : retrouver sa mère...jusqu'au bouquet final, une fin tout à fait inattendue ! 

    Une belle réussite qui confirme le talent de cette psychologue de formation dans l'écriture de romans. 

    Un livre que je ne peux que conseiller ! 


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