• Charles Bertin, né à Mons en 1919 est le neveu de l'écrivain montois Charles Plisnier. 

    La Petite Dame en son jardin de Bruges par Bertin"La petite dame en son jardin de Bruges" est sa grand-mère chez qui, enfant, il allait passer toutes ses vacances d'été. 

    Thérèse-Augustine était veuve lorsque les parents du petit Charles eurent l'idée de lui confier l'enfant pour la distraire de sa solitude. Très vite, une complicité est née entre l'aïeule et le petit garçon. 

    Sa grand-mère était décédée depuis 50 ans quand l'auteur a décidé de rendre visite à "la petite dame en son jardin de Bruges". 

    S'en suit un récit de grande qualité, mais assez ennuyeux pour moi qui aime l'action dans les livres. J'ai toutefois été sensible à la plume de Charles Bertin. 

    J'ai lu ce bouquin après en avoir entendu un extrait lors d'une après-midi littéraire passée dans un parc, mais je n'ai pas vraiment accroché à ce récit comme à chaque fois où je lis une biographie. Biographie puisqu'il s'agit ici non seulement de l'histoire de la grand-mère (j'aurais aimé que l'auteur nous raconte l'enfance de Thérèse-Augustine, sa vie dans la campagne au milieu de ses frères et soeurs, avec plus de détails), mais il s'est contenté des moments passés ensemble. C'était son choix. 

    Malgré ses qualités, ce bouquin ne m'a pas emmené où l'auteur le voulait...

    Je lis belge

     


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  • L'ange de Florence - Patrick Weber - Livres - Furet du Nord"L'ange de Florence" est le deuxième volet de la série Pieter Linden. Le jeune apprenti peintre a quitté sa ville de Bruges (voir le tome précédent) pour se rendre à Florence. 

    Le voilà élève de Verrocchio chez qui il rencontre le jeune Léonard de Vinci. Les deux jeunes gens deviennent amis. 

    Mais voilà qu'une série de meurtres a lieu dans la bonne ville de Florence : des hommes jeunes et beaux meurent la gorge tranchée. 

    Très vite, les soupçons se portent sur de Vinci qui a déjà été accusé de sodomie dans la sordide affaire Saltarelli. 

    Pieter va à nouveau coiffer sa casquette d'enquêteurs pour aider le procureur à trouver le coupable. Pieter croit fermement en l'innocence de son ami, mais tous les indices le désignent coupable. 

    J'ai préféré ce deuxième tome au premier. Je me suis moins perdu dans les personnages. Toutefois, cette série ne me convainc pas vraiment et je pense que je vais l'arrêter là. 

    Un mot sur la couverture : il s'agit de l'ange figurant dans "Le baptême du Christ", oeuvre de Verrocchio. Certains affirment que l'ange a été peint par de Vinci surpassant ainsi son maitre. Celui-ci aurait refusé de reprendre le pinceau après avoir découvert la beauté de l'ange. 


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  • La Vierge de Bruges par WeberVoilà 13 ans que je n'avais plus lu un roman de Patrick Weber, ce passionné de peinture, journaliste, rédacteur en chef de Flair l'Hebdo et écrivain. 

    Patrick Weber est un spécialiste de l'art belge et ses livres sont des romans historiques. 

    "La Vierge de Bruges" se veut être un thriller historique, mais selon moi, l'auteur n'a pas réussi à développer une intrigue capable de visser le lecteur sur sa chaise. Moins de 200 pages qui m'ont paru bien longues ! 

    L'histoire suit celle de "Catherine", la série de Juliette Benzoni que je viens de lire si bien que je m'attendais presque à voir surgir Catherine dans le récit. 

    Philippe le Bon est mort et a laissé sa place à son fils, Charles le Téméraire, qui déplait à son peuple surtout par le fait qu'il lève des impôts importants afin de poursuivre ses campagnes militaires contre le roi de France, Louis Xi. 

    Pieter Linden est un jeune homme passionné de peintures. Il entre au service du peintre renommé Menling, mais il jouera plus le rôle d'enquêteur que d'apprenti. 

    En effet, le fils d'un riche banquier florentin débarque à Bruges afin de vérifier les comptes de Tommaso Portinari représentant les intérêts des Médicis à Bruges. Celui-ci est soupçonné de détourner l'argent pour son compte à lui ! 

    A peine arrivé dans la ville flamande, un meurtre a lieu : celui d'une jeune bourgeoise et voici le Florentin en danger...

    Pieter Linden mène l'enquête...

    La matière est là, Patrick Weber a toutes les connaissances qu'il faut, mais la mayonnaise n'a pas pris. Je verrai avec "L'ange de Florence" ce qu'il en est...

    PS La peinture sur la couverture est, évidemment, de Memling, mais on ne sait pas qui a posé pour le peintre. Il s'agit probablement d'une bourgeoise du XVe siècle, mais le mystère reste entier. L'oeuvre est exposée dans l'enceinte de l'hôpital Saint-Jean du musée Memling à Bruges. 


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  • La fin des abeilles par LamarcheJe n'aurais jamais lu ce roman de Caroline Lamarche, une auteure belge qui m'était inconnue, si je n'avais eu ce livre en prêt. 

    Les graves insomnies dont elle souffrait ont disparu lorsqu'elle s'est lancée dans l'écriture en 1990 ! Un travail thérapeutique donc. 

    Dans "La fin des abeilles", l'auteure parle de sa mère, de la vieillesse qui s'installe avec tous les inconvénients que cela peut apporter, de la maladie, du placement en maison de retraite et enfin de la mort tant souhaitée pour mettre fin aux souffrances. 

    Je ne suis pas adepte de ces biographies de personnes inconnues qui ont, somme toute, vécu une vie normale. 

    Je l'ai déjà dit : j'ai besoin d'actions, j'ai besoin que ça bouge ou alors le texte doit être empreint de poésie ou de sentiments très forts. Je n'ai rien ressenti ici. J'ai parfois même été heurté par la froideur de l'auteure  face à la disparition de sa mère. 

    J'ai vécu ça, cet épisode inoubliable et traumatisant de la vie et mes réactions n'ont pas été celles de l'auteure même si, moi aussi, j'ai souhaité que ma mère s'en aille pour éviter cette décadence infernale. 

    Si j'en ai l'occasion, je lirai un autre roman de Caroline Lamarche pour la lire dans un autre registre. 


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  • L'envers du décor par GuduleVoici un très bon livre de cette auteure belge qu'est Gudule, de son vrai nom Anne Duguël. Ce roman convient aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes. Il est préfacé par l'abbé Pierre. 

    Félix vit heureux avec ses parents jusqu'à ce que son père s'en aille laissant à sa mère le soin de l'élever. Tout va bien pour eux deux jusqu'au jour où sa mère perd son travail. Là, c'est la dégringolade, la descente aux enfers. 

    Sa mère ne s'en sort plus financièrement et ne paie plus le loyer de leur maison d'où ils seront expulsés. Dormir dans un foyer n'est pas une option pour Félix. 

    Lors d'une excursion scolaire, il fait la connaissance d'une jeune fille que tout le monde nomme Ohoo. Elle l'invite, lui et sa mère, à vivre chez elle et ses amis dans un squat. Félix retrouve ainsi un semblant de maison et la joie de vivre. 

    Mais le directeur de son école ne l'entend pas de cette oreille. Ce dernier trouve qu'il serait mieux à la DASS. Félix va alors fuguer...

    De plus, des démolisseurs menacent de raser l'immeuble dans lequel il habite avec d'autres familles aussi malchanceuses que la sienne...

    Un roman qui ne peut que susciter de l'émotion écrit avec beaucoup de sensibilité. Un livre que je conseille à tous. 

    smiley 1

     

     


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