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Par philippedester le 12 Septembre 2024 à 07:20
Je remercie les éditions M.E.O pour ce nouveau partenariat.
Une auteure belge que je ne connaissais pas, un titre un peu étrange et une 4e de couverture assez alléchante, il ne m'en fallait pas plus pour avoir envie de découvrir ce livre.
Lena est assistante sociale, elle est mariée avec Tony, un type qui aime les armes et s'exerce dans un stand de tir. Ils n'ont pas grand-chose en commun et Lena n'est pas vraiment heureuse avec lui. De plus, il est jaloux, épie ses faits et gestes et imagine qu'elle le trompe.
Un jour, un jeune garçon entre dans l'association où elle travaille. Il dit s'appeler Niznayou et ne parle pas bien le français. Lena n'aura alors de cesse de l'apprivoiser.
Niznayou, le prénom que lui donne ses camarades de classe, est Tchétchène. Il a connu la guerre contre la Russie. Ses parents ont disparu : son père est parti à la guerre et il n'a plus eu de ses nouvelles et sa mère est sans doute morte dans l'effondrement d'un immeuble.
Le petit arrive en Belgique, dans une famille d'accueil, composée d'un couple sans enfants. Malheureusement, le couple meurt dans un accident de voiture et ce sont les grands-parents qui recueillent l'enfant, un enfant plutôt rebelle, qui fugue souvent. Les vieux sont dépassés, mais c'est avec une certaine appréhension qu'ils voient arriver Lena qui a eu un coup de foudre pour le gosse...
D'un autre côté, on trouve Michaël, un type un peu mystérieux qui a beaucoup voyagé et qui demande asile dans une ferme. Un jour, Michaël découvre Niznayou dans les bois... C'est le début d'une amitié entre l'homme et l'enfant.
Les différents personnages vont se croiser; l'enfant va évoluer, mais le lecteur sent qu'un drame approche...
Je ne vous en dis pas plus. "Naznayou" est un roman plaisant et instructif par les informations données sur la guerre en Tchétchénie et que le lecteur découvrira dans le journal que la mère de l'enfant a écrit.
Une belle surprise !
3 commentaires -
Par philippedester le 10 Septembre 2024 à 12:51
Je remercie les éditions MEO pour l'envoi de ce livre.
De Jean Jauniaux, auteur belge, j'ai déjà lu "Les mots de Maud".
Ce roman est divisé en deux parties bien distinctes et je dois dire que j'ai préféré la deuxième.
Dans la première partie, le lecteur fait connaissance avec Barthélémy, un professeur harcelé par ses élèves. Devenu insomniaque, il erre dans les rues de Bruxelles la nuit et rencontre des gens. Ces rencontres, il les introduit dans un bouquin qui deviendra un best-seller et qui mettra fin à sa carrière d'enseignant.
Il quitte Bruxelles pour se réfugier à la Côte belge, à Saint-Idesbald, plus exactement, où il va acheter une maison à restaurer.
En se baladant sur la plage, il croise un groupe de réfugiés et nous arrivons à la deuxième partie du récit.
Ce sont des survivants de la guerre en Tchétchénie. Ils ont atterri dans la jungle de Calais et lorsqu'on a fermé le centre, ils ont pris la route, direction la Belgique où ils espèrent pouvoir embarquer pour l'Angleterre.
Ces personnes que Barthélémy va rencontrer et aider ne font pas partie de la même famille. Il s'agit d'un homme qui a fui la guerre, d'une femme qui a vu sa famille massacrée et qui ne parle plus, de jeunes jumeaux qui n'ont plus leurs parents et d'un Russe, un déserteur, un traitre qui a fui les horreurs de la guerre !
Avec eux, Barthélémy va retrouver une certaine joie de vivre, une envie d'enseigner à nouveau et, avec des amis, il va organiser la traversée de la Manche par ses protégés...
Y arrivera-t-il? La réponse est dans le livre.
Ah oui ! Et le titre, me demanderez-vous? Qu'a-t-il à voir avec tout ça? C'est ce que je me suis demandé tout le long du récit. Vous trouverez également la réponse à la fin de l'histoire...
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Par philippedester le 3 Septembre 2024 à 16:20
De Marc Pasteger, j'ai déjà lu "Faits divers" qui m'avait moyennement plu.
Marre de la guerre, des serial killer, de la violence? Alors, lisez ces "folles histoires d'amour".
L'amour est là, tout au long des historiettes, parfois caché, parfois inattendu, mais il gagne toujours.
Marc Pasteger raconte les rencontres amoureuses de personnages inconnus, mais aussi de vedettes comme Sarah Bernhardt, Dalida, Alexandre Dumas, François Ier, Sacha Guitry, Françoise Hardy et Jacques Dutronc, Julio Iglesias, le prince Rainier et Grace,...
J'ai apprécié lire ces rencontres souvent inattendues, dues au hasard qui prouvent que l'amour est toujours là, prêt à vous sauter dessus, quand vous vous y attendez le moins.
Un livre plaisant. Des histoires heureuses ou tristes parfois, mais toujours vraies, racontées avec beaucoup de talent.
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Par philippedester le 20 Août 2024 à 07:07
Il y a tout juste un an, je découvrais Paul Colize, auteur bruxellois, avec son roman "Un monde merveilleux", un bouquin que j'avais vraiment apprécié. Je m'étais promis de continuer à découvrir cet auteur, c'est chose faite avec "Toute la violence des hommes" qui est son 16e roman.
J'ai beaucoup aimé celui-ci aussi même si, une fois de plus, comme dans beaucoup de livres actuellement, il y a beaucoup de flash-back, et que les chapitres ont l'air d'avoir été mélangés ! Le procédé me dérange d'autant plus que les chapitres sont courts.
En remettant les chapitres dans l'ordre, ça donne ça :
Nikola Stankovic avait 8 ans lors de la guerre dans l'ex-Yougoslavie. Il a assisté à des atrocités ! Son père, résistant, a disparu et il a vu sa mère se faire violer et assassiner par un Serbe.
Quelques mois plus tard, il suit sa scolarité en Allemagne avant de finir à Bruxelles.
Là, il rencontre un type qui tague les murs de la capitale. Nikola a toujours eu du talent dans la peinture, il accompagne son nouvel "ami" (je le mets entre guillemets, car Nikola, meurtri par ce qu'il a vu et subi est taciturne, il n'a pas d'amis ni de petites amies) et là, c'est la consécration : voilà un art qu'il le rend libre. Seulement, ses œuvres ne sont pas appréciées par tout le monde : sexe et violence s'affichent sur les murs de Bruxelles.
Un jour, une femme est assassinée dans son appartement. Un peu avant de mourir, elle avait téléphoné à Niko et les empreintes du graffeur sont retrouvées dans son appartement. Tout l'accuse donc. Mais Niko se tait. La seule chose qu'il dit aux policiers, c'est : "C'est pas moi" sans vouloir donner aucune explication.
Après un séjour en prison, Niko est envoyé en hôpital psychiatrique...
Je ne vais pas vous en dire plus sinon que le récit est très précis tant sur la passion des graffeurs que sur la psychologie et les traitements psychiatriques. L'auteur explique, en fin de livre, qu'il a rencontré un graffeur qui a "sévi" à Bruxelles. Il a également bénéficié de l'aide d'un avocat pénaliste bien connu ainsi que de celle d'un psychiatre.
Du tout bon ! Je vous le conseille.
Le titre peut vous faire reculer, mais ne vous arrêtez pas à ça !
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Par philippedester le 28 Juin 2024 à 07:44
Isabelle Spaak est une journaliste et romancière belge qui vit en France. Je la découvre ici avec une biographie qui m'a laissé totalement indifférent.
Voilà trois livres de suite que j'ai trouvé pénibles à lire, car ils ne m'ont pas intéressé.
Isabelle Spaak raconte ici la vie de sa grand-mère, Mathide et de sa mère, Annie.
Mathilde est ce qu'on appelle une fille mère (à son époque, c'était plus ou moins synonyme de putain !). Elle a élevé seule sa fille dont le père était un homme marié. Ils se sont séparés, réconciliés et il a fini par se remarier...avec une autre !
L'auteure est partie sur les traces de ces deux femmes à travers des photographies et des lettres dont elle s'est servie pour écrire cette double biographie sans ordre précis, un point négatif pour moi !
La partie la plus intéressante est sans doute celle dédiée à la guerre, mais cette dernière est plutôt courte.
La couverture indique "Un livre absolument bouleversant, écrit avec une délicatesse inouïe" et je vous avoue que je suis toujours en train de chercher ce qui a pu bouleverser Olivia de Lamberterie du Télématin !
La 4e de couverture a pour but d'allécher les lecteurs éventuels. Elle indique notamment "elle reçoit un courrier du mémorial israélien Yad Vashem qui concerne sa mère". Bon, Annie a été déclarée "Juste" à titre posthume, mais on n'en sait pas beaucoup plus à ce sujet et l'auteure non plus d'ailleurs.
Même la forme du roman m'a gêné : Isabelle Spaak cite des extraits de lettres, mais ces morceaux ne sont pas mis en italique ni entre guillemets, mais directement intégré dans le récit.
Bon, vous l'avez compris, je reste dubitatif quant à l'intérêt de ce récit. C'est d'ailleurs assez souvent le cas dans les biographies.
Je n'exclus quand même pas de lire un jour une fiction de l'auteure belge.
PS Parler de notre roi Baudouin en écrivant Baudoin, un peu fort pour une journaliste belge à moins que ce soit l'éditeur qui ne connaisse pas notre famille royale !
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