• Une semaine de vacance de Daniel Charneux

    Je remercie les éditions M.E.O pour ce service de presse et pour avoir réédité le tout premier roman de Daniel Charneux, un auteur belge que j'ai trop peu lu. 

    J'ai découvert l'auteur, il y a trèèèès longtemps, "Nuage et eau" puis j'ai eu la chance d'écouter une artiste lire "Maman Jeanne", un texte qui m'avait beaucoup touché. 

    Voici donc le premier roman de l'auteur publié, pour la première fois, en 2001.

    L'auteur commence par expliquer pourquoi "vacance" ne prend pas de "s" dans ce cas-ci. 

    Son héros, Jean-Pierre Jouve, 38 ans, séparé d'Odile, la femme qu'il aime toujours, part sac au dos pour une semaine de vacance, c-à-d, une semaine où il fera le vide en lui, ou il fera le point sur sa vie tout en pensant à Odile et son envie de la reconquérir. 

    Il part donc dans la Creuse pour une semaine de randonnée où il évitera les lieux trop touristiques. Pourquoi la Creuse? Il a décidé de visiter tous les départements et il lance une fléchette sur la carte de France. La Creuse est ainsi sélectionnée. 

    Il va donc marcher sur les chemins de campagne, mais c'est surtout une marche dans sa mémoire qu'il organise. Seul avec lui-même, il a le temps de penser, penser à sa vie, penser à son passé, penser à Odile. 

    Parcourant des villages inconnus, il rencontre des gens : un prêtre, un cafetier, un restaurateur,...

    L'auteur utilise ici un vocabulaire très poussé, parfois désuet, archaïque et, parfois, l'emploi du dictionnaire n'est pas inutile ! 

    Notre héros, quant à lui, parcourt la Creuse à son rythme et le lecteur l'accompagne jusqu'à la fin...on ne peut plus inattendue (que je ne vous dévoilerai évidemment pas), mais je mets chacun au défi de la trouver avant les révélations de l'auteur...

     


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  • Rompre les digues d'Emmanuelle Pirotte

    Emmanuelle Pirotte est une auteure belge que je n'avais pas encore découverte. C'est chose faite avec "Rompre les digues", mais c'est un rendez-vous manqué. Je n'ai pas pu entrer dans le livre. Cette lecture m'a profondément ennuyé. Du début à la fin, il ne se passe rien, c'est plat, c'est ennuyeux ! 

    Renaud est un type désabusé, riche à ne savoir que faire de son argent; il s'ennuie; la vie ne l'intéresse pas. Il trouve un refuge dans l'alcool, dans la drogue et occasionnellement dans le sexe avec l'aide d'une prostituée...

    Teodora, elle, est originaire du Salvador qu'elle a fui abandonnant là-bas sa petite fille issue d'un viol. Elle est d'abord gouvernante dans une famille flamande avant d'atterrir (on ne sait trop comment) chez Renaud. 

    Ces deux personnes blessés par la vie, chacun à leur façon, vont apprendre à se connaitre, à vivre ensemble, à se confier, mais si peu...

    Habituellement, quand je n'accroche pas à un bouquin, je lis 100 pages et si l'auteur n'a pas pu me convaincre de rester avec lui, basta, je passe à autre chose. Mais ici, j'attendais la rencontre entre Renaud et Teodora, espérant que cette partie allait être plus intéressante, mais c'était toujours aussi plat ! 

    De plus, je n'ai pas aimé l'écriture d'Emmanuelle Pirotte. J'arrêterai donc là la découverte de cette auteure. 

    Rompre les digues d'Emmanuelle Pirotte


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  • Le Bic et les pierres de Pascale Gillet-B

    Pascale Gillet-B est née à Liège en 1959. Ancien professeur de français, elle donne actuellement des cours d'alphabétisation à des adultes sourds. Elle a publié son premier roman, en partie autobiographique, chez "Chloé des Lys" (où j'ai publié mes contes magiques pour enfants) en 2015.

    Le Bic et les pierres" est son troisième roman. 

    Ce livre m'a fait penser au roman "Le cerf-volant" de Laetitia Colombani et pourtant, l'histoire ne se déroule pas en Inde, mais en Afrique, le héros n'est pas une petite fille, mais un petit garçon. Malgré tout, j'ai trouvé des similitudes entre les deux romans. 

    Justin est, au début du livre, un petit Africain de 5 ans qui ne va pas encore à l'école. Contrairement au roman de L. Colombani, ici, l'école n'est pas vue comme un passe-temps inutile. A la mort de son père, Justin va commencer sa scolarité et il apprendra la lecture, l'écriture et du vocabulaire à sa maman. 

    Clara, elle, a connu des déboires dans sa vie : son conjoint s'est suicidé sans laisser de lettres explicatives. Elle est ensuite devenue la "marraine" d'un jeune réfugié afghan qui est mort dans un accident de la route. Heureusement, elle a Jeanne, son amie de toujours. 

    Les deux amies font des aller-retour entre la Belgique et l'Afrique. C'est là que Clara va rencontrer le petit Lucien avec qui elle va établir une relation d'amitié. Lucien est un artiste, il sculpte sans avoir appris à le faire. A l'école, il apprend un métier manuel qui le sortira peut-être de sa misère...

    Mais Clara le voit plutôt exposer ses œuvres dans son pays... Pourra-t-elle le déraciner, le séparer de sa mère et lui faire connaitre une vie dont il n'a même pas idée? 

    Le roman de Pascale Gillet parle de la diversité des cultures (européenne et africaine) ainsi que de l'immigration. 

     


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  • Faits d'hiver de Marc Pasteger

    Pour mon groupe de lecture sur FB, je cherche des auteurs belges que je présente tous les 15 jours. Je suis tombé sur Marc Pasteger, un auteur que je ne connaissais pas. 

    Marc Pasteger n'est pas un auteur de romans, mais un auteur d'histoires : des histoires vraies, des histoires étranges, des histoires d’amour, des histoires inexplicables, des histoires belges. Il y en a pour tous les gouts !

    Journaliste, Marc Pasteger est rédacteur en chef de l'hebdomadaire Soir Mag. Il collabore à divers journaux belges et français. 

    Il est l'auteur de plus de 1500 histoires authentiques ou imaginaires diffusées notamment par Bel RTL, Nostalgie et la RTBF.

    Il est décédé en 2022 à l'âge de 63 ans. 

    J'ai voulu découvrir ses histoires et j'ai lu "Faits d'hiver" : Petites histoires étonnantes de la Belgique. 

    Tout d'abord, je signale qu'il n'y a pas de fautes d'orthographe dans le titre bien qu'il s'agisse ici de faits divers. Comme il faut un fil rouge pour rédiger un recueil, toutes les histoires racontées ici se déroulent en hiver. 

    Bon, je dois dire que ces faits divers ou d'hiver m'ont laissé quelque peu indifférent : les histoires sont courtes, trop courtes parfois et certaines n'ont pas beaucoup d'intérêt (à mes yeux en tout cas).

    Si la première (le vol de Manneken-Pis) m'a incité à me plonger dans le livre, j'ai vite déchanté. Ça se lit vite, c'est court, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard ! 

    PS Puisqu'il y a plusieurs Français qui passent par ici, je voudrais savoir si vous connaissez Manneken-Pis??? Dites-moi. Sa notoriété est-elle allée jusqu'à vous? 

     


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  • Line Alexandre est diplômée de l'Université de Liège où elle a suivi des études de philologie romane. 

    D'elle, j'ai déjà lu "Les femmes et les enfants d'abord", un recueil de nouvelles que je vous ai déjà présenté. 

    Cette fois, j'ai lu son polar "La prophétie des nains", un titre qui m'attirait. Désillusion, je suis plutôt ressorti déçu de cette lecture. J'en attendais autre chose ! 

    La prophétie des nains par Alexandre

    Comme je lis beaucoup de thrillers, je suis difficile à satisfaire ! 

    L'histoire débute avec un meurtre :  celui d'une jeune inconnue à proximité d'une auberge ardennaise dont le propriétaire collectionne les nains de jardin. Un nain est d'ailleurs trouvé chez la victime. 

    L'idée des nains est originale et aurait dû, selon moi, être beaucoup plus poussée, car finalement ils n'interviennent pas dans l'enquête. 

    Qui est la victime? Qui est cette femme qui a été découverte morte par une psy qui souffre de la maladie d'Alzheimer? 

    L'inspecteur Joris qui a été un patient de cette psy est envoyé sur les lieux. La juge Werner, qui n'est pas du genre à rester enfermée dans son bureau, le suit sur le terrain. 

    D'autres personnes sont assassinées; une maison prend feu faisant une nouvelle victime et l'inspecteur se voit enfermé dans une cabane qui prend feu. 

    Plusieurs suspects se découvrent petit à petit, même le flic pourrait en être un. Tout se dévoile à la fin et, bon, le coupable aurait pu être n'importe lequel de ces protagonistes. 

    C'est loin de ce que j'appelle un bon thriller ! 

     


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