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Les mots de Russie d'Isabelle Bielecki
Tout d'abord, je remercie les éditions M.E.O pour ce nouveau partenariat.
Isabelle Bielecki, de père russe et de mère polonaise, vit en Belgique et a obtenu la nationalité belge en 1963.
"Les mots de Russie" est une réédition. Ce premier volume d'une trilogie n'était plus disponible en librairie.
Obsédée par l'écriture, l'auteure hésitera longtemps avant d'écrire cette autofiction qui obtiendra le prix littéraire des amis des bibliothèques de Bruxelles en 2007.
Les étapes de la vie de l'auteure détermineront les thèmes qu'elle abordera dans ses écrits.
Je dois dire que j'ai eu du mal à entrer dans ce récit qui me semblait un peu décousu. Finalement, tous les pièces du puzzle s'assemble pour former un récit assez poignant.
Le père de l'héroïne (qui porte un autre prénom que l'auteure) est un communiste russe qui a été enfermé dans des camps de concentration durant la guerre.
La mère est une paysanne polonaise qui a été déportée en Allemagne.
Ces événements marquant leur vie à tout jamais les a tellement perturbés qu'on peut se demander lequel des deux est le plus fou.
La gamine portera le drame de ses parents tout le long de son enfance.
La mère n'a jamais aimé Elisabeth, l'héroïne de l'histoire. Elle l'a toujours maltraitée, battue souvent, traitée de folle, d'incapable ou d'anormale. Elle parle souvent en mal de sa fille, devant elle. Les disputes sont fréquentes entre le père et la mère.
Le père a toujours soutenu sa gamine face à la violence de sa femme, mais n'a eu qu'une obsession : que sa fille raconte son histoire, que les gens sachent ce qu'il s'est réellement passé pendant la guerre, dans les camps de concentration où il a vécu tant bien que mal. Il veut aussi que les gens sachent comment sa femme a traité leur fille unique.
La gamine, là-dedans, ne sait pas toujours où elle se situe, qui dit la vérité et qui ment !
Ce livre m'a parfois fait penser au roman "En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut.
J'ai eu du mal à suivre les dialogues car l'auteure n'indique jamais qui parle. Au lecteur de le deviner...
Un livre qui ne laisse pas indifférent...
Tags : les mots de Russie, Isabelle Biellecki, autofiction, éditions M.E.O
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Commentaires
Bonjour Philippe,
Comme quoi il faut parfois persévérer dans ses lectures; Bonne fin d'AM et bon dimanche. Huguette
Bonjour un livre que je ne lirais pas car trop de mauvais souvenirs de ma naissance, de mon abandon par mes parents et par la suite j'ai vécus 10 belles années dans une famille d’accueil jusqu'au jour où le juge a décidé de me mettre en institution mes parents d'accueil en sont mortes de chagrin! Bion weekend
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Il a l'air intéressant mais ne sera pas une priorité pour moi cependant, surtout si c'est un peu fouillis en ce moment j'ai besoin de lectures plus simples...Merci de nous l'avoir présenté