• Quelques chanteurs belges font entendre leur voix sur les ondes françaises. Certains étaient même qualifiés pour les "Victoires de la musique 2023".

    Je ne vous parlerai pas d'Angèle. Elle n'a pas besoin de moi pour exister ! Je ne comprends pas le succès qu'elle peut avoir. Franchement, elle n'a pas de voix et c'est à peine si elle sait chanter...

    - Le chanteur choisi comme artiste masculin de l'année est Stromae. Tout le monde connait ce chanteur-compositeur-interprète et producteur, de son vrai nom Paul Van Haver né en 1985 à Bruxelles. Il est donc né en Belgique de père Rwandais et de mère Belge. 

    En 1994, alors que le génocide des tutsis fait rage au Rwanda, un appel leur annonce la mort de son père et le massacre de presque toue sa famille élargie. Sa mère ne lui apprendra la nouvelle que lorsqu'il aura atteint ses 12 ans. Elle élève seule ses 4 fils et sa fille. 

    Son premier single sorti en 2010 le conduit directement en haut de l'échelle. 

     

    Fin 2016, il annonce vouloir prendre une pause dans sa carrière. Il souhaite se consacrer à son label Mosaert qu'il a fondé avec son frère et  directeur artistique Luc Junior Tam. Il annonce par la suite que son absence est due à un burn-out. 

    En 2021, il nous revient avec son album "Multitude" dont le premier single s'intitule "Santé". Dans ce titre, Stromae parle des travailleurs de l'ombre et invite à les célébrer en levant un verre à leur santé. 

    Mais c'est "L'enfer", le deuxième single qui attire mon attention. Le thème de cette chanson est le suicide, un sujet douloureux et souvent tabou. 

    - La révélation masculine est Pierre de Maere, un artiste un peu spécial, que j'ai découvert avec "Un jour, je marierai un ange". 

     

    Pierre de Maere, également auteur-compositeur-interprète, est né à Bruxelles en 2001. 

    Autodidacte, il n'a jamais pris de cours de chant ni de solfège, il joue du piano et a suivi quelques cours de batterie. 

    Vers ses 15 ans, il s'intéresse à la photographie et s'éloigne un peu de la musique pour se consacrer à la photo. 

    En mars 2020, il diffuse son premier titre en français. C'est déjà le succès. Il est invité sur différents plateaux de télévision. 

    Le 27 janvier de cette année sort son premier album "Regarde-moi". 

    Un univers particulier que celui de Pierre de Maere. 

     - Mentissa, elle, est retournée sans "Victoire". Un peu déçue sans doute.

    Mentissa est née le même jour que moi (mais pas la même année ! ) en 1999 à Denderleeuw. Elle est auteure-compositrice-interprète. 

    En 2020, elle est finaliste dans la saison 10 de "The Voice". 

    La chanson "Et Bam" que lui a écrite son coach Vianney la lance dans sa carrière de chanteuse. 

    Son album "La vingtaine" est sorti le 18 novembre 2022.

    Aux "Victoires", elle a interprété "Les ballons rouges" de Serge Lama avec brio. 

     

    D'autres Belges se font entendre. Je vous ai déjà parlé d'Antoine Delie que je suis allé voir en concert à Mons. Une soirée mémorable. 

    On parlera sans doute d'autres chanteurs belges dans les mois à venir. 

     


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  • J'ai rencontré Liliane Schraüwen à travers un recueil de nouvelles que j'avais adoré. Je vous en ai parlé ici

    Quand les éditions M.E.O m'ont proposé un service de presse avec ce titre, 

    je n'ai pas hésité un instant. Je les remercie donc pour ce nouveau partenariat. 

    Si on observe bien la couverture (que j'aime beaucoup), toute l'histoire y est représentée. 

    André est seul, enfermé dans une pièce. Est-ce une cellule? une chambre d'hôpital? la chambre d'un asile psychiatrique? Le lecteur est en droit de se le demander. 

    André passe son temps, assis sur une chaise, a regardé une tache sur le mur en face de lui. Il pense, il perçoit des choses, il s'interroge sur son passé, sur les ombres qui gravitent autour de lui.

    André se sent observé jour et nuit. On analyse ses faits et gestes, son attitude, ses moindres sursauts de vie. 

    Qu'a fait cet homme pour se trouver comme ça, enfermé et observé? 

    Le lecteur le devine petit à petit. Rien n'est laissé au hasard. Le lecteur aura les réponses aux questions qu'il ne manquera pas de se poser en temps utile. Mais le final inattendu restera un mystère pour tout le monde, aussi bien pour le lecteur que pour les gens (des médecins?) qui l'observent. 

    Au départ, André ne sait pas qui il y est, même pas ce qu'il est. Un homme? une femme? une pierre? un arbre? N'a-t-il pas été tout ça? 

    Petit à petit, des bribes de souvenirs surviennent. Il s'appelle André, c'est un homme. 

    Puis, c'est Claudia qui lui vient à l'esprit, une femme qu'il a connue, une femme qui l'a aimé puis plus aimé. 

    Il y avait du sang, un couteau. Pourquoi Claudia a-t-elle cessé de l'aimer, lui, qui ne demandait jamais rien, rien qu'un peu d'amour. Il a toujours été différent des autres. Claudia ne l'a-t-elle pas compris? 

    J'ai été un peu perturbé par le début de la narration qui est, il faut le dire, un peu spéciale. Les choses s'éclairent un peu avec l'intervention des hommes qui observent celui qu'ils appellent "le sujet" et qui notent leurs observations jour après jour. 

    Un roman qui ne peut pas laisser indifférent et que je vous invite à découvrir. 

     


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  • Amazon.com: Une petite douceur meurtrière (Best t. 16522) (French Edition)  eBook : Monfils, Nadine: Kindle Store

    Jamais titre n'a été autant mensonger ! De douceur, il ne s'agit absolument pas, bien au contraire ! 

    A Nadine Monfils, j'associe le mot "décalé" que j'ai déjà lu souvent à son endroit, un mot qui me fait fuir. L'auteure a quand même écrit une soixantaine de romans et a obtenu plusieurs prix. 

    Mais j'ai voulu donner une chance à cette auteure belgo-montmartroise, chance bien courte puisque j'ai arrêté ma lecture après 40 pages. 

    Des avis sur Babelio, j'ai noté quelques mots qui correspondent bien à ce bouquin : "un réalisme cru qui met le lecteur au bord de la nausée" (exact pour moi, dès les premières pages ! ), "amer, épicé voire indigeste", "un joyeux bordel délirant", "la farce vire au tragique et au glauque", "un cynisme fou"... Ça m'a suffi pour arrêter ma lecture sans regrets même si j'ai aussi relevé des mots comme "un certain plaisir", "une lecture sans prise de tête", "ce roman policier qui m'a réjoui de bout en bout", "surprenant et excellent". Tout ça dans les mêmes critiques ! 

    L'histoire? 

    Un type dont le seul ami est un rat trouve, au milieu de la route, une belle main de femme qu'il emporte chez lui et qu'il se met à chouchouter...

    D'autre part, un homme et une femme, mariés, mais qui n'ont plus rien en commun,  attendent le retour de leur fille. On devine (du moins je suppose) que leur fille a minimum une main en moins...

    Une enquête de disparition est donc lancée. Cela aurait pu me plaire si c'était écrit autrement et si le rat n'avait pas fait partie intégrante de l'histoire. J'ai arrêté au moment où il avait le globe oculaire du type...

    Bon, Nadine, je t'ai donné une chance, tu n'as pas pu la saisir, tant pis, j'ai d'autres auteurs à découvrir...

     


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  • Noël en décembre par TirtiauxVoici mon premier coup de cœur de l’année.

    De Bernard Tirtiaux, maitre verrier et écrivain, évidemment, j’ai déjà lu « Le passeur de lumière » et « Aubertin d’Avalon ».

    J’ai découvert « Noël en décembre » chez Oxfam. Le thème me tentait. Je l’ai acheté et j’ai bien fait !

    Noël est né un 24 décembre ce qui lui a valu son prénom.

    Juin 1914, la maman de Noël s’apprête à mettre au monde une petite fille quand on amène chez elle une femme, issue d’une famille berlinoise aisée, qui est en train d’accoucher. Les deux femmes mettront une petite fille au monde quasiment en même temps.

    Du haut de ses 4 ans, Noël assiste à l’accouchement de l’inconnue. Quand il voit la petite Luise, il en tombe fou amoureux et cet amour durera toute sa vie.

    Klara, l’Allemande, repart, abandonnant sa petite Luise aux bons soins de la famille de Noël. C’est la guerre. La petite est plus en sécurité là.

    Huit ans sans nouvelles et puis, un jour, Klara débarque. Elle s’est mariée avec un Juif et vient reprendre sa fille. Un déchirement pour Noël.

    Les deux enfants ne se perdront pas de vue. Ils s’écrivent, se téléphonent et se voient notamment pour les fêtes de Noël.

    Puis, un jour, une autre guerre commence. Klara a épousé un Juif. Noël, devenu journaliste, leur intime de quitter le territoire, mais ils ne veulent rien entendre…

    Noël ne retrouvera Luise qu’après la guerre, mais ce n’est plus  du tout celle qu’il a connue. Luise vit de remords…

    Leur amour pourra-t-il renaitre au milieu de tous ces souvenirs douloureux ?

    Un livre plein d’émotions, une magnifique écriture, une histoire d’amour et de vie, de guerre et de honte, de regrets et d’attachements. A lire absolument.

     

     

     


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  • Vous souvenez-vous de ce chanteur belge né en 1940 et décédé en 2009?

    Il n'a pas eu un succès retentissant, mais il a quand même participé à l'eurovision avec une magnifique chanson. 

    C'était en 1974 ! Les années filent ! Il s'est placé à la 9e place. 

    Après des études de dessin et de peinture, il est, tour à tour, illustrateur, décorateur de grands magasins, décorateur de théâtre et compositeur de musiques de scène. 

    Ses premières apparitions en public datent de ses 15 ans. A 20 ans, sa voie semble tracée, non pas vers la chanson, mais plutôt dans le domaine de la peinture artistique. 

    Il enregistre son premier album en 1966 puis débarque à Paris pour apprendre le difficile métier de la scène. Il commence par le difficile apprentissage des cabarets où il chante devant des dineurs en goguette. 

    Il obtient un petit succès en France, en Belgique et en Suisse avec quelques titres : 

    De 1969 à 1971, il participe à l'opéra rock "Hair" de Julien Clerc. 

    En 1974, pressenti pour l'Eurovision, la RTB lui de proposer 5 titres aux téléspectateurs. L'un de ceux-ci, peu dans la tonalité de l'Eurovision est remarquable par son texte. Il s'intitule "Petit grain de riz". Cette chanson, jamais enregistrée, évoque la guerre du Vietman par l'histoire d'un grain de riz. 

    Jacques Hustin, aimant particulièrement cette chanson, la reprend à chacun de ses concerts. 

    En 1975, la télévision belge lui ouvre une série d'émissions, "La guimbarde", où il accueille ses amis musiciens et chanteurs. (Je ne me souviens pas du tout de cette émission ! )

    De 1976 à 1987, il se produit au Canada, en Afrique, en Pologne, en Allemagne, en Roumanie, en Suisse, en France et, évidemment, en Belgique. 

    En 1988, fatigué de courir les routes, il décide de mettre un terme à sa carrière dans la chanson pour revenir définitivement à la peinture. 

    Une de mes préférées : 

    L'artiste s'éteint le 6 avril 2009.

    Si vous appréciez ses chansons (qu'il faut bien écouter), vous en trouverez beaucoup d'autres sur Youtube. 

     


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