Je n'aurais jamais lu ce roman de Caroline Lamarche, une auteure belge qui m'était inconnue, si je n'avais eu ce livre en prêt. 

Les graves insomnies dont elle souffrait ont disparu lorsqu'elle s'est lancée dans l'écriture en 1990 ! Un travail thérapeutique donc. 

Dans "La fin des abeilles", l'auteure parle de sa mère, de la vieillesse qui s'installe avec tous les inconvénients que cela peut apporter, de la maladie, du placement en maison de retraite et enfin de la mort tant souhaitée pour mettre fin aux souffrances. 

Je ne suis pas adepte de ces biographies de personnes inconnues qui ont, somme toute, vécu une vie normale. 

Je l'ai déjà dit : j'ai besoin d'actions, j'ai besoin que ça bouge ou alors le texte doit être empreint de poésie ou de sentiments très forts. Je n'ai rien ressenti ici. J'ai parfois même été heurté par la froideur de l'auteure  face à la disparition de sa mère. 

J'ai vécu ça, cet épisode inoubliable et traumatisant de la vie et mes réactions n'ont pas été celles de l'auteure même si, moi aussi, j'ai souhaité que ma mère s'en aille pour éviter cette décadence infernale. 

Si j'en ai l'occasion, je lirai un autre roman de Caroline Lamarche pour la lire dans un autre registre. 

Il y a quelques jours, nous étions à Barbençon, nous marchions au hasard. Nous nous y retrouvons aujourd'hui. 

Sur notre chemin, une petite chapelle, mais est-ce le nom exact pour ce genre de construction? 

La plupart des maisons sont faites en pierre. J'adore ça ! 

Du village, on a une vue sur le château, construit, comme il se doit, sur une hauteur. 

Un panneau indique "Notre-Dame des Lumières". Je vais dans cette direction et je découvre des vues magnifiques sur le village, le château, l'église et le lac. 

Un petit chemin forestier mène à la chapelle Notre-Dame des Lumières. 

De là, la vue s'étend sur tout le village.

Franchement, la chapelle ne vaut pas le détour ! 

Je n'ai toutefois pas regretté ma balade pour la vue qu'elle offre ! 

Voilà une excursion qui n'était pas prévue, mais je ne la regrette pas du tout. J'ai passé quelques belles heures dans ce village. 

Pour les amateurs d'antiquités, je signale que le village compte aussi une brocante (vraiment la foire fouilles ! ) où l'on peut flâner pendant des heures ! 

La fois prochaine, je vous emmène à Marche-en-Famenne...

Retour à Barbençon, petit village de l'entité de Beaumont. Nous nous retrouvons donc derrière la porte aperçue plus tôt. 

De là, nous atteignons l'église Saint-Lambert. 

Un remarquable panneau sculpté avec les armes et la devise des seigneurs locaux domine la porte. 

Rentrons. A l'intérieur, de nombreuses statues attirent mon regard. 

De beaux vitraux attirent mon regard comme souvent dans les églises. Mon intérêt dans la visite des églises : les statues et vitraux.

Magnifique statue de Saint-Roch. 

On sort de l'église et on va où le vent nous mène. 

Vous me suivez? Rendez-vous dans quelques jours. 

Quand je me rends en vacances en Ardenne, je passe devant un village que je ne connais pas du tout : Barbençon. Je vois une plaque indiquant un lac. Je n'ai jamais eu le temps de pousser une pointe jusque là. 

Par un beau dimanche (pas trop chaud), nous avons décidé de nous y rendre. Un piquenique au bord d'un lac, pourquoi pas? Ça peut être sympa. 

Barbençon fait partie des Plus Beaux Villages de Wallonie et le titre n'est pas usurpé. Le village est situé dans le Hainaut, il est rattaché à la ville de Beaumont. 

Barbençon est riche d'un passé artisanal et culturel.

Dominant le lac, les vestiges de l'ancienne forteresse médiévale attirent immanquablement le regard. 

Le lac est un véritable havre de paix et offre une vue imprenable sur les remparts et le château. 

La localité de Barbençon est attestée au XIe siècle. 

A partir du Moyen Age, l'histoire du village est celle de la famille de Barbençon. Le châtelet d'entrée est un des vestiges du château des Barbençon. 

Le lac n'est pas grand. On peut en faire le tour facilement. Chaque pas offre une vue différente sur le lac ou le château. 

En chemin, nous rencontrons le Barbensigneau (pas à sec malgré la sécheresse qui sévit). Est-ce lui qui alimente le lac? 

Comme je ne connais pas le village, je vais me rendre au centre en prenant des rues au hasard. Il y a toujours quelque chose à découvrir. 

Tiens, voilà justement une porte.

Allons voir de l'autre côté. 

Je vous y donne rendez-vous dans quelques jours. 

A très vite. 

Voici un très bon livre de cette auteure belge qu'est Gudule, de son vrai nom Anne Duguël. Ce roman convient aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes. Il est préfacé par l'abbé Pierre. 

Félix vit heureux avec ses parents jusqu'à ce que son père s'en aille laissant à sa mère le soin de l'élever. Tout va bien pour eux deux jusqu'au jour où sa mère perd son travail. Là, c'est la dégringolade, la descente aux enfers. 

Sa mère ne s'en sort plus financièrement et ne paie plus le loyer de leur maison d'où ils seront expulsés. Dormir dans un foyer n'est pas une option pour Félix. 

Lors d'une excursion scolaire, il fait la connaissance d'une jeune fille que tout le monde nomme Ohoo. Elle l'invite, lui et sa mère, à vivre chez elle et ses amis dans un squat. Félix retrouve ainsi un semblant de maison et la joie de vivre. 

Mais le directeur de son école ne l'entend pas de cette oreille. Ce dernier trouve qu'il serait mieux à la DASS. Félix va alors fuguer...

De plus, des démolisseurs menacent de raser l'immeuble dans lequel il habite avec d'autres familles aussi malchanceuses que la sienne...

Un roman qui ne peut que susciter de l'émotion écrit avec beaucoup de sensibilité. Un livre que je conseille à tous.