Par une belle journée de septembre (oui, il y en a eu ! ), nous sommes allés nous balader à Nismes. 

Non, nous ne sommes pas à Nîmes, dans le sud de la France, mais à Nismes, dans la province de Namur. 

Nismes fait partie de la commune de Viroinval, dans la région wallonne. 

Nous avons trouvé une place pour nous garer juste au pied de l'Office du Tourisme situé dans un ancien moulin à eau. 

Quelques pas autour de l'Office du Tourisme et je découvre : 

Le château du Pont d'Avignon (ou château du Mousty) est un château en ruines situé dans le village.

Rien à voir avec Avignon ! Ce château tient son nom d'un des baillis représentant le prince-évêque de Liège à Nismes : Jean d'Avignon. 

Les ruines se dressent sur une butte dominant le village appelée "le Mousty" ou "le pont d'Avignon", près de la résurgence de l'Eau Noire. 

Plus visible est le château Licot, ancienne Cense de Maugré qui est aujourd'hui l'hôtel de ville (la mairie). 

L'actuelle maison communale était à l'origine la résidence de la famille des maitres de forge Licot. 

La première guerre mondiale a ruiné la famille et, entre les deux guerres, le parc et le château ont été achetés par la commune. 

Dans le parc du château se trouve actuellement "le jardon d'Ô". 

Dans ce parc qui invite à la promenade, l'eau est omniprésente : rivière, canaux, étangs, fontaines et cascades. 

Des jeux d'eau ponctuent le chemin. 

J'aime les reflets dans l'eau ! 

Tiens, un jet d'eau. On approche...

Des toutes petites cascades...

On longe les étangs pour se diriger tout doucement vers la sortie. 

La visite n'est pas terminée. 

La fois prochaine, je vous emmène dans un lieu atypique, un de mes endroits préférés de Belgique, non loin de ce magnifique jardin d'Ô. 

Namur a été créée à la confluence de la Sambre et de la Meuse. 

Avant de continuer notre périple dans la ville à la recherche des expositions de photos, je me suis rendu à l'endroit où la Sambre rencontre la Meuse. 

Derrière la Sambre, on peut apercevoir la citadelle. Pas le temps de la découvrir cette fois-ci, nous y retournerons certainement. 

Au pied de la citadelle, un beau bâtiment rouge que je ne connais pas. 

Vous remarquerez le ciel 2021 ! Heureusement, nous n'avons pas eu de pluie ! 

Nous repartons maintenant vers le beffroi pour la suite des expositions. 

Voilà une journée riche en découvertes. 

Je suis allé à Namur pour y admirer des œuvres exceptionnelles. Des photographes s'y étaient donné rendez-vous pour une superbe exposition de photos dédiées à Dame Nature. Cette manifestation avait lieu dans différents endroits du chef-lieu de la province de Namur et permettait donc de parcourir la ville et de découvrir des bâtiments inconnus. 

Pas d'indigestion de photos : tous les photographes ont leur spécificité. Les uns présentent des oiseaux; d'autres des fleurs; d'autres encore le ciel, la mer, des insectes, des écureuils, des ours,...

Je n'ai pas fait de photos de leurs photos. Ces artistes ont soit un site internet soit une page Facebook (ou les deux) qui permettent de découvrir leurs œuvres. 

C'est donc la ville de Namur que je vais vous présenter. 

Mais quel est donc ce clocher que nous avons aperçu en sortant du parking, derrière l'ancienne Bourse du Commerce? 

Un beffroi un peu particulier, pas très haut, avec un joli chapeau. 

La "tour Saint-Jacques" a été construite vers 1388 comme partie intégrante des fortifications avant de devenir beffroi en 1746.

Il est un des 56 beffrois de Belgique classés au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Tiens, voilà des personnages bien drôles ! Mais qui sont-ils? 

Ce sont deux sculptures de Jean Legrand, Joseph et Franchwes, qui se trouve sur la Place d'Armes. 

Ces personnages folkloriques  font partie d'une BD namuroise. Ils incarnent les vieux déambulant à leur aise dans les rues de Namur, deux nostalgiques d'un temps révolu où on prenait le temps de méditer. 

Avez-vous remarqué les escargots qui symbolisent la réputation de lenteur des Namurois? 

La première exposition avait lieu dans l'ancienne Bourse du Commerce, un bâtiment de style néo-Renaissance édifié à partir de 1932 en briques et calcaire. 

Le bâtiment détruit lors de la Première Guerre (comme d'autres bâtiments de la Place d'Armes) a été reconstruit grâce aux réparations de guerre versées par l'Allemagne. 

Le beffroi trône derrière ce bâtiment. 

Nous nous rendons ensuite dans l'église Saint-Joseph, située rue du Fer, au centre de la ville. C'est une église à l'architecture baroque datant du XVIIe siècle. 

La façade est faite de briques rouges et de pierres gris bleu calcaires et abrite trois grandes statues de saints. 

Allez, on rentre et on admire autant les photographies que les œuvres d'art de l'église. 

Cette église est aujourd'hui fermée et attend sagement d'être restaurée. 

Le 3e lieu d'exposition est la cathédrale Saint-Aubain. On y va de ce pas. 

De style classique nuancé d'influence baroque, elle remplace la collégiale fondée en 1047. Elle est devenue cathédrale en 1559. Détruite par une crue de la Sambre en 1740, elle est reconstruite sous sa forme actuelle de 1751 à 1767.

J'ai trouvé l'intérieur tout particulièrement beau. 

Et j'ai adoré cette chaire de vérité. 

Pourquoi un aigle dans la cathédrale? Je n'ai pas la réponse ! 

Après avoir observé les magnifiques photos abritées par la cathédrale, nous repartons vers le centre en passant par les berges de la Sambre. Je vous montre ça dans quelques jours. 

De temps en temps, je lis un opuscule (petit bouquin de 5000 mots maximum) publié aux éditions Lamiroy. J'aime lire une nouvelle entre deux livres. 

Cette fois, j'ai choisi "Si le cœur nous en dit" de Patrick Delperdange, une petite histoire toute simple sans prise de tête.

C  

Guillaume est appelé au téléphone par sa mère en pleine nuit. Elle lui annonce que son mari est mort et qu'elle est un peu déboussolée. 

Son mari n'est pas le père de Guillaume, mais le jardinier. 

Guillaume et sa sœur se rendent chez leur mère puis partent pour la crémation. Le jour de la mort du jardinier????

Patrick Delperdange est né à Charleroi en 1960. Il est écrivain, scénariste de bandes dessinées, spécialisé dans le roman policier et la littérature jeunesse. 

Il a obtenu de nombreuses récompenses dont le prix Simenon pour "Monk". 

Le prix Rossel lui a été décerné en 2005 pour "Chants des gorges". 

Il a fait son entrée en 2016 dans la Série Noire avec "Si tous les dieux nous abandonnent". 

Aujourd'hui, je vous invite dans la roseraie ou plus exactement le jardin concours de la ville de Le Roeulx. 

Mes photos alterneront entre les rosiers et les œuvres d'artistes placés là pour l'occasion. 

Je vous rappelle que les rosiers sont plantés là afin d'être évalués. Ils sont jugés notamment sur leur résistance aux maladies. Je m'attendais donc à voir des rosiers splendides, exempts de toute maladie, eh bien, non, pas du tout ! 

Moi, j'aime les roses simples. Elles résistent mieux à la pluie. 

J'adore cet animal inconnu : 

Ceux-ci ressemblent à des échassiers : 

Je n'aime pas ce qui est rouillé : 

On y trouve aussi des rosiers grimpants : 

Voyez les rosiers. Ils ne me semblent pas très vigoureux ! 

J'adore cette rose particulière. Elle ressemble à "For your eyes only" que j'ai au jardin. 

J'ai aussi un petit faible pour les roses jaunes et orange.

Voilà des exemples des 5 rosiers de la même espèce plantés dans un carré préparé pour les recevoir. 

Et pour les gourmands de fleurs comme moi, des rosiers étaient mis en vente. 

J'ai beaucoup hésité et, finalement, j'ai choisi celui-ci : 

Et vous? Avez-vous fait votre choix parmi tous ces rosiers?