Petite pause lecture avec ce premier roman de Sylvestre Sbille, journaliste et réalisateur né à Bruxelles. 

Je le dis d'emblée : j'ai été déçu par ce roman. J'ai trouvé la 4e de couverture un peu trompeuse. Elle parle d'un train, en 1943, qui emmène des Juifs dans des camps qui a été arrêté par trois amis résistants. Si, effectivement, Youra, jeune médecin bruxellois, interdit d'exercer, arrête ce fameux train (je n'ai pas trop compris comment) avec deux copains d'enfance, ce fait divers prend peu de place dans le récit que j'ai trouvé un peu décousu. 

Youra est le héros de cette histoire. Avec cet acte insensé, il entre dans la Résistance au côté de son frère. Face à la Résistance, il y a la Collaboration et la trahison auxquelles il devra faire face. 

Il y a pas mal de personnages dans ce bouquin et j'ai parfois eu du mal à savoir qui était qui. 

Bref, j'ai pataugé dans ce roman sans prendre aucun plaisir à ma lecture. Seuls les faits historiques m'ont semblé intéressants. 

Evidemment, ceci n'est que mon avis et vous trouverez, sur Babelio, 16 personnes qui ont donné à ce livre une note variant entre 3 et 5 étoiles. A chacun de se faire sa propre opinion. 

Disons que je suis passé à côté. 

Dans mon billet précédent, je vous ai montré un bâtiment qui était à l'origine le couvent des moines Récollets. 

Les frères mineurs Récollets sont issus des Franciscains. Ils ont établi leur couvent à Virton en 1659. Ils s'adonnaient à la "récollection" c-à-d la méditation, la prière et la retraite spirituelle. 

Ils combinaient ces fonctions avec celles d'aumôniers des armées afin d'apporter secours et réconfort aux blessés. 

Le couvent a été supprimé à la révolution française. 

La construction du clocher et du jacquemart (seules 3 villes en comportent en Belgique : Virton, Nivelles et Bruxelles) rappelle le passé religieux du bâtiment. 

Le jacquemart est un automate muni d'un marteau avec lequel il frappe les heures sur la cloche d'une horloge monumentale. 

Je ne l'ai pas vu à l'œuvre, mais il faut dire qu'il pleuvait tellement que je n'ai pas attendu qu'il se mette en route. 

En 1938, l'ensemble du bâtiment a été restauré et un an plus tard, le musée gaumais a vu le jour. 

J'ai beaucoup aimé la visite de ce musée. Rien de mieux quand la pluie ne cesse pas ! 

Je vais vous montrer quelques pièces du musée, mais sans explications, car je ne me souviens pas de l'usage de ces objets. Des fiches sont en lecture sur place. On n'emporte rien. 

Ce musée expose archéologie, art, ethnographie civile et religieuse, arts industriels et populaires, mobilier régional et traditions...

Des taques de poêles sont présentes par dizaines. 

Un cabinet de curiosités : 

Une chambre de malade : 

Une pièce à vivre : 

Une salle à manger : 

Une chambre d'enfants avec des jouets anciens : 

Et puis un bas-relief que tout le monde connait. On le trouve dans tous les livres d'histoire : la moissonneuse des Trévires, un peu gaulois. 

Pour notre séjour en Gaume, nous avons loué un gîte dans sa capitale : Virton. La commune fait partie de la Lorraine belge. 

Comme d'habitude, notre logement se situait en dehors de la ville, au calme, dans un environnement boisé. Rien de tel que la nature pour se ressourcer. 

Malheureusement, le temps ne nous a pas permis de profiter du jardin. Je crois que je n'ai jamais vu autant de pluie en une fois ! 

Se réveiller avec le chant des oiseaux est chouette quand même. 

A quelques mètres du gîte se trouve le lac du Rabais. Un chemin permet d'en faire le tour. Alors, on profite d'une éclaircie pour une petite balade. 

Tout en me baladant, j'ai découvert 2 autres lacs de part et d'autre de celui-ci, dans une nature plus sauvage, ce qui ne manque pas de charme ! 

L'endroit m'a semblé marécageux...

Et voici le 3e lac. 

Moi, dans un tel environnement, je suis au paradis. 

Si j'adore la nature, je ne dédaigne pas visiter certaines villes. Nous avons commencé par Virton vu que nous logions à 3 km du centre. 

Quand j'arrive dans une ville, je me rends directement à l'Office du tourisme afin de voir ce que nous pouvons visiter. 

Ce qui frappe, en arrivant à Virton, c'est un totem qui semble perdu au milieu de la ville ! 

Mais que fait-il donc là dans un tel environnement? 

En 1955, Virton s’est mobilisé tout comme Florenville et Longuyon en France, pour accueillir des centaines d’aviateurs militaires canadiens du 1er Wing qui cherchaient à se loger, eux et leur famille.

L'Office du tourisme dispose d'une carte qui permet de se balader dans la ville. C'est parti pour une découverte de la ville avant que la pluie ne vienne tout gâcher !

Je dois dire que j'ai été un peu déçu de cette balade car il ne reste pas grand-chose du passé de la ville. La carte indique des emplacements d'anciennes tours, par exemple, mais il n'en reste rien. Quel en est donc l'intérêt? 

L'hôtel de ville du XIXe siècle a été bâtie dans la même pierre que l'église Saint-Laurent, sa voisine. Un monument commémoratif des deux guerres a été installé sur le perron. 

Un des plus anciens monuments de Virton est la fontaine Marie. Mentionnée en 1563, elle servait de lavoir à la population et de fontaine aux Récollets voisins. 

Une vierge à l'enfant du XIXe siècle place la fontaine sous la protection de la sainte Vierge et remplace une divinité de l'Antiquité. 

"Le haut de la vigne" est un lieu intéressant pour la vue qu'il offre sur la ville. Il doit son nom aux vignes qui étaient cultivées jadis sur les pentes des cuestas gaumais. (cuestas = forme de relief à pentes asymétriques)

Ce passage vers la ville est jalonné de jardins partagés. 

Le Ton traverse la ville. C'est vraiment le quartier que j'ai préféré. 

En suivant le Ton, on arrive au moulin Naisse qui, au XVIe siècle était un moulin à poudre (???), transformé ensuite en scierie puis en tannerie. 

Un corps de logis est venu s'y ajouter en 1930.

Un lieu à ne surtout pas manquer à Virton est le couvent des Récollets, mais je vous en parlerai dans un prochain article. 

Après la visite du château, j'ai eu envie de me balader dans les anciennes douves. Même si un panneau les indiquait à 500 m, je ne les ai pas trouvées ! 

En chemin, j'ai rencontré une jolie chapelle et un ancien lavoir. 

Ensuite, j'ai rencontré le château : très belle vue à partir de la route. 

Et puis, de temps en temps, une maison. J'adore ce type d'habitation, en pleine nature, sans voisins, à proximité d'une rivière (à condition qu'il n'y ait pas d'inondations ! ). 

Et je suis arrivé au bord de la Semois. 

Ce n'est pas par là que j'allais trouvé les douves ! 

Demi-tour ! Sur la route, j'ai rencontré un chemin qui traverse les bois avec une indication "Herbeumont, 1 km". 

Bon, j'y vais, mais ça grimpe ! 

Retour sur le parking. On reprend la voiture et on se rend, non loin de là, afin d'admirer l'ancien viaduc de Conques. Enjambant la Semois, il se trouve à une hauteur de 40m et est long de 120 m. 

A ses pieds, se trouve un camping de roulottes. 

Situé au bord de la Semois, je l'ai cru inondé une semaine plus tard, mais il parait que non. La Semois est restée dans son lit. 

 Le pont est, parait-il, un des endroits emblématique de la série télé belge "La trêve". Comme je ne regarde quasiment pas la TV, je ne sais pas... Vous connaissez? 

Voici  maintenant la Semois une semaine plus tard, à Chassepierre, un des plus beaux villages de Wallonie. Pas d'inondations, mais le débit est important. 

Dans le dernier article, je vous avais dit qu'on allait suivre le chemin de ronde et voilà que je vous montre...un mouflon ! 

C'est tout simplement la tondeuse des alentours du château ! Pas besoin d'électricité ni d'essence. Pas besoin de vider le bac. Cette tondeuse passe même dans la pierraille. 

Et comme elle est très pratique, la commune en a acheté plusieurs. 

Ces tondeuses ne sont jamais en panne ! Mais bon, parfois, elles décident de ne pas travailler ! 

Allez, trêve de plaisanterie et retour sur le chemin de ronde. Vue sur les anciennes douves où quelques tondeuses sont au travail. 

Du chemin de ronde, la vue s'étend sur les douves ou sur l'intérieur du château. 

Mais aussi sur le village. 

Ou encore sur la Semois. 

Au fur et à mesure des siècles, les constructions humaines s'écroulent et la nature reprend ses droits. 

Le long des murailles, j'ai admiré la végétation très diversifiée qui s'est installée jusque dans les joints ! 

Avez-vous remarqué la végétation qui couvre les murailles? 

Ce sont des espèces de tapis sur lesquels s'accrochent des plantes comme des sédums. Je suppose que ça empêche l'eau de s'infiltrer entre les pierres et de faire éclater le mur.

A très vite pour la suite de mes aventures...si vous le voulez bien.