On se retrouve aujourd'hui dans ce magnifique parc de Mariemont situé à Morlanwelz dans le Hainaut. 

Nous nous étions arrêtés au bord de l'étang où s'ébattent canards et autres oiseaux aquatiques. 

Nous voici au printemps. 

Au total, ce sont plus de 2000 espèces et variétés qui sont représentées dans les pelouses, les massifs, les étangs, les zones boisées ou au bord des chemins. 

Quelle merveilles quand les rhodos se mettent à fleurir ! 

On y trouve des arbres remarquables ! 

Tiens, voilà un arbre à mouchoirs ! 

Et voilà un autre étang. 

J'ai encore quelques photos à vous montrer. Je vous donne rendez-vous dans quelques jours...si vous le voulez bien. 

Pendant un an, j'ai suivi des cours d'Ikebana dans le domaine provincial de Mariemont. J'ai donc traversé le parc à toutes les saisons. De temps en temps, je m'arrêtais pour prendre une photo d'un endroit, d'un arbre, d'une plante, d'une statue qui avaient attiré mon regard. Je vous présente ça aujourd'hui.

Le domaine de Mariemont est situé à Morlanwelz, dans le Hainaut. Il est issu d'un ancien domaine royal créé au XVIe siècle par Marie de Hongrie, fille de Philippe le Beau et de Jeanne de Castille. C'était donc la soeur de Charles Quint. 

Le domaine est aujourd'hui un parc public qui est également arboretum, avec des arbres de toute beauté, et qui abrite le musée royal de Mariemont. 

Passionnée par la chasse, Marie de Hongrie qui avait un palais à Binche (la patrie des célèbres gilles) exproprie un domaine de 90 ha en lisière des bois de Morlanwelz en 1546. Elle fait appel à un architecte montois, Jacques du Broeucq, qui dessine les plans du bâtiment et sans doute du jardin. 

Un arbre lumière ! 

Pendant deux siècles et demi, Mariemont fut la résidence de campagne des gouverneurs des Pays-Bas bourguignons, espagnols et autrichiens. 

L'homme d'affaires Raoul Warocqué, qui a fait fortune dans le charbonnage, réussit le pari de réuni, en peu d'années, un ensemble prestigieux d'oeuvres d'art qu'il destina au musée.

Si le musée possède des richesses incroyables, moi, c'est le parc que j'ai choisi de vous présenter. Mais, si vous passez dans le coin, n'hésitez pas à pousser les portes du musée. 

Sous le règne des archiducs Albert et Isabelle, eux aussi séduits par Mariemont, le domaine s'étend sur 500 ha ! Les jardins sont confiés aux bons soins de l'architecte Pierre le Poivre. Son objectif ; évoquer les jardins d'Aranjuez où l'archiduchesse a passé son enfance. 

Les archiducs en firent une résidence royale. Cette grande époque se termine avec la mort d'Isabelle en 1633.

Le domaine de Mariemont devient français en 1668 et une propriété de Louis XIV.

La suite dans quelques jours si vous le voulez bien. 

En 2020, étant donné le peu de déplacements qu'on pouvait faire, nous sommes allés nous balader, non loin de chez nous, dans un endroit que j'ai trouvé charmant. Il s'agit de la mer de sable située à Stambruges non loin de Beloeil. 

La mer de sable est une réserve naturelle de 22 ha située au sud de la forêt de Stambruges, dans le Hainaut. 

Au XIIIe siècle, une partie de la commune était recouverte de bruyère et comptait un grand étang appelé "mer de Stambruges" où on pouvait pêcher. 

Asséché en 1852, le site fait maintenant partie d'une forêt exploitée, à l'origine, par les habitants des alentours. 

Un sentier nous a menés à une petite chapelle dite "chapelle de l'Ercompuch", un nom bizarre qui signifie "arc au puits". On pense qu'elle occupait, à l'origine, l'emplacement d'une source disparue aujourd'hui. 

L'arc au puits ferait référence à une construction en voûte abritant le point d'eau. Cette source avait peut-être des pouvoirs de guérison d'où la construction de la chapelle. 

A ses côtés pousse un arbre étrange. 

Cet arbre à loques porte les vœux et les espoirs de guérison. 

En fait, ils sont deux, mais le plus ancien, un robinier, est tombé à terre en 2009. Il continue quand même à recevoir des clous, des jouets, des vêtements, des chaussures,...

Anciennement, on enfonçait un clou dans l'écorce (pauvres arbres ! ) tout en récitant une prière ou en faisant un vœu. 

Tradition, quand tu nous tiens ! 

Cette forêt est un lieu de promenade très fréquenté par des promeneurs, des gens avec leurs chiens, des enfants, des ados sur leur vélo qui profitent du côté accidenté de la route pour faire des pirouettes parfois dangereuses ! 

Et finalement, on arrive à ce qu'on appelle réellement la mer de sable. 

Il s'agit d'un vaste terrain sablonneux, une sorte de plage hennuyère en plein milieu d'un ensemble forestier. 

De là partent de magnifiques balades (attention très mal balisées, on peut s'y perdre facilement) à travers la forêt. 

Une balade sur ces sentiers et puis retour à "la mer de sable", ce lieu reposant et calme, entouré d'arbres. 

C'était l'automne et le soleil nous caressait de ses rayons tièdes : un vrai plaisir ! 

Et nous repartons à travers les sentiers vers la voiture...

Merci à Albert qui m'a aidé à agrandir mes photos !  

Aujourd'hui, nous repartons pour une balade nature à Wéris à la découverte des mégalithes qui ponctuent le trajet. 

Le champ mégalithique de Wéris s'étend sur 8 km : une belle balade ! 

Nous n'avons pas fait la balade entièrement, c'était un peu long, mais nous pourrons la terminer une autre fois, pourquoi pas? 

Bon réveillon et joyeux Noël à tous, même si, cette année, ce sera un peu particulier. 

Au bord de la Fagne-Famenne, non loin de Durbuy, Weris est un des plus beaux villages de Wallonie surtout connu pour ses mégalithes. 

La maison des mégalithes accueille les visiteurs et dispose de plans de promenades. Nous partons donc tout de suite à la découverte de ce village et de ses célèbres mégalithes. 

Son église romane, consacrée à sainte Walburge, a subi des transformations aux XVIe, XVIIe et WVIIIe siècles d'où la présence d'éléments gothiques. 

Peu après l'église, j'ai remarqué une maison très particulière...

Et puis, nous arrivons aux premiers mégalithes. 

Il s'agit du dolmen de Weris ou dolmen nord. Un dolmen est une construction mégalithique constituée d'une ou plusieurs dalles de couverture posées sur des pierres verticales qui lui servent de pieds. A l'origine, le tout était recouvert, maintenu et protégé par un amas de pierres et de terre appelé tumulus. 

L'une des pierres de couverture du dolmen nord pèse au moins trente tonnes ! On est en droit de se demander comment les hommes préhistoriques ont fait pour soulever de telles pierres sans l'aide d'une grue ! 

Des fouilles entreprises à cet endroit à plusieurs reprises ont mis à jour quelques ossements humains, des tessons de poteries, des silex taillés, quelques percuteurs, un petit grattoir et sept pointes de flèches. 

Trois menhirs ont été redressés à proximité du dolmen. 

Un menhir est également un monument mégalithique, mais composée d'une pierre allongée, dressée verticalement. 

Un dernier coup d'oeil à ce premier site avant de continuer notre balade. 

Le parcours permet, outre de découvrir les mégalithes, d'observer le paysage de la Fagne-Famenne. 

Si vous le voulez bien, nous continuerons notre balade dans quelques jours.