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Je remercie les éditions M.E.O pour ce nouveau partenariat.
Une auteure belge que je ne connaissais pas, un titre un peu étrange et une 4e de couverture assez alléchante, il ne m'en fallait pas plus pour avoir envie de découvrir ce livre.
Lena est assistante sociale, elle est mariée avec Tony, un type qui aime les armes et s'exerce dans un stand de tir. Ils n'ont pas grand-chose en commun et Lena n'est pas vraiment heureuse avec lui. De plus, il est jaloux, épie ses faits et gestes et imagine qu'elle le trompe.
Un jour, un jeune garçon entre dans l'association où elle travaille. Il dit s'appeler Niznayou et ne parle pas bien le français. Lena n'aura alors de cesse de l'apprivoiser.
Niznayou, le prénom que lui donne ses camarades de classe, est Tchétchène. Il a connu la guerre contre la Russie. Ses parents ont disparu : son père est parti à la guerre et il n'a plus eu de ses nouvelles et sa mère est sans doute morte dans l'effondrement d'un immeuble.
Le petit arrive en Belgique, dans une famille d'accueil, composée d'un couple sans enfants. Malheureusement, le couple meurt dans un accident de voiture et ce sont les grands-parents qui recueillent l'enfant, un enfant plutôt rebelle, qui fugue souvent. Les vieux sont dépassés, mais c'est avec une certaine appréhension qu'ils voient arriver Lena qui a eu un coup de foudre pour le gosse...
D'un autre côté, on trouve Michaël, un type un peu mystérieux qui a beaucoup voyagé et qui demande asile dans une ferme. Un jour, Michaël découvre Niznayou dans les bois... C'est le début d'une amitié entre l'homme et l'enfant.
Les différents personnages vont se croiser; l'enfant va évoluer, mais le lecteur sent qu'un drame approche...
Je ne vous en dis pas plus. "Naznayou" est un roman plaisant et instructif par les informations données sur la guerre en Tchétchénie et que le lecteur découvrira dans le journal que la mère de l'enfant a écrit.
Une belle surprise !
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Je remercie les éditions MEO pour l'envoi de ce livre.
De Jean Jauniaux, auteur belge, j'ai déjà lu "Les mots de Maud".
Ce roman est divisé en deux parties bien distinctes et je dois dire que j'ai préféré la deuxième.
Dans la première partie, le lecteur fait connaissance avec Barthélémy, un professeur harcelé par ses élèves. Devenu insomniaque, il erre dans les rues de Bruxelles la nuit et rencontre des gens. Ces rencontres, il les introduit dans un bouquin qui deviendra un best-seller et qui mettra fin à sa carrière d'enseignant.
Il quitte Bruxelles pour se réfugier à la Côte belge, à Saint-Idesbald, plus exactement, où il va acheter une maison à restaurer.
En se baladant sur la plage, il croise un groupe de réfugiés et nous arrivons à la deuxième partie du récit.
Ce sont des survivants de la guerre en Tchétchénie. Ils ont atterri dans la jungle de Calais et lorsqu'on a fermé le centre, ils ont pris la route, direction la Belgique où ils espèrent pouvoir embarquer pour l'Angleterre.
Ces personnes que Barthélémy va rencontrer et aider ne font pas partie de la même famille. Il s'agit d'un homme qui a fui la guerre, d'une femme qui a vu sa famille massacrée et qui ne parle plus, de jeunes jumeaux qui n'ont plus leurs parents et d'un Russe, un déserteur, un traitre qui a fui les horreurs de la guerre !
Avec eux, Barthélémy va retrouver une certaine joie de vivre, une envie d'enseigner à nouveau et, avec des amis, il va organiser la traversée de la Manche par ses protégés...
Y arrivera-t-il? La réponse est dans le livre.
Ah oui ! Et le titre, me demanderez-vous? Qu'a-t-il à voir avec tout ça? C'est ce que je me suis demandé tout le long du récit. Vous trouverez également la réponse à la fin de l'histoire...
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Dernière visite avant de reprendre le train : le musée des illusions.
Il y a quelques années (ça commence à dater), j'allais chaque année visiter le musée des illusions avec mes élèves. Il se situait, à l'époque, dans le métro (la Bourse). Ensuite, il a fermé pour je ne sais trop quelles raisons. Il a rouvert ses portes dans un autre endroit.
Je vous y emmène.
Non, non, je n'avais pas bu, je vous l'assure !
Et je ne suis pas un nain non plus :
Dans cette pièce, une caméra vous filme ce qui permet de voir l'effet produit par cette illusion. Le mieux, c'est de mettre un autre personnage dans le coin opposé. Des animateurs sont là pour vous expliquer l'expérience et y participer s'il le faut.
Voyez comme j'ai grandi tout à coup !
Etes-vous capable de lever les deux jambes à la fois?
Nous voici démultipliés !
Là, on a une petite idée de ce qu'est l'infini...
Un peu flou (c'est ma femme qui a pris la photo), mais vous comprenez le principe :
Kaléidoscope...
Pour une fois, ma femme est plus grande que moi !
Il y a bien d'autres illusions, mais elles ne donnent pas grand-chose en photos.
Chaque illusion est expliquée sur un panneau et des animateurs sont toujours à disposition du public.
Quelques photos de ce que j'ai rencontré en rue maintenant :
La galerie commerçante du passage du Nord
Don Quichotte et Sancho Panza sur la place d'Espagne
Statue de Charles Buls, bourgmestre de Bruxelles de 1881 à 1899
Une statue qui m'est inconnue
Une magnifique fresque murale
Flora Mural est un triptyque en céramique conçu à l'occasion de la présidence espagnole du Conseil de l'Union Européenne.
A travers le thème de la flore urbaine, la fresque explore le multiculturalisme, la valeur patrimoniale du monde botanique et leur capacité d'évolution et de résilience tout en célébrant leur beauté et leur diversité par le biais de l'art.
Une fresque tout en hauteur sur la façade d'un bâtiment :
Et d'autres en toute simplicité :
La suivante, impossible de la photographier en une fois :
Une journée bien remplie et vraiment attrayante !
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Nous avons profité de notre présence à Bruxelles pour aller visiter le musée de la figurine, situé près de la gare centrale.
Le musée des figurines existe depuis 2012. Il est né sous l'impulsion d'Eric Pierre, un collectionneur et bruxellois dans l'âme.
Ce musée plonge le visiteur dans la 3e dimension dédiée au 9e art au travers d'une collection privée de figurines exposées sur plus de 1300 m2.
C'est un véritable plaisir pour les amateurs de BD (dont je ne fais partie, mais j'ai aimé quand même) de déambuler entre les personnages de BD du plus petit au plus grand.
Même si je ne lis pas de BD, je connais la plupart de ces personnages. Vous aussi, je suppose.
Les décors ont été réalisés par des jeunes artistes et des étudiants bruxellois. Ils mettent en scène cet univers graphique et coloré.
Les figurines d'une même bande dessinée sont évidemment regroupés.
On peut y découvrir des mises en scène exceptionnelles.
J'ai été impressionné par la taille de certaines figurines !
Ce dernier rugit comme un lion !
Voilà une visite qui m'a bien plu. Les amateurs de BD doivent en sortir enchantés !
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Aujourd'hui, je vous emmène à Bruxelles, pas pour une visite de la ville (je vous ai déjà montré ça il y a deux ans : ici), mais pour y rencontrer Magritte même si ça a déjà été fait ici.
Cette année avait lieu une exposition immersive des œuvres de ce peintre belge. Nous avons décidé de nous y rendre.
Une très belle exposition qui avait lieu dans la gare centrale. Nous sommes allés en train.
On reconnait directement quelques peintures célèbres.
Lors d'un atelier d'écriture, j'ai écrit un texte sur le tableau ci-dessus. Il s'intitule "Golconde" et c'était ici.
Nous sommes vraiment dans le monde du surréalisme !
Une porte s'ouvre...
...sur un autre monde.
"Bien" installé dans un transat, on regarde les peintures défiler sur les murs.
J'adore cette façon de présenter les œuvres d'un peintre.
L'oiseau bat des ailes. Malheureusement, vous ne le voyez pas !
Et il pleut réellement des hommes !
Le spectacle terminé, nous sortons de la salle et pénétrons dans une pièce surréaliste.
Et nous passons dans l'atelier du peintre.
Et pour vous donnez une meilleure idée du spectacle, voici une petite vidéo beaucoup plus parlante que les photos :
Puisque nous sommes à Bruxelles, nous allons y rester et sortir de la gare.
A très vite.
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