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L'ascenseur des dieux de Pierre Coran et Carl Norac

Publié le par philippedester

 

Je remercie les éditions M.E.O pour l'envoi de ce livre. Il s'agit d'une réédition d'un roman sorti en 2002.

Pour ceux qui ne les connaissent pas, Pierre Coran est un poète belge (qui habite non loin de chez moi) et Carl Norac (Norac, anagramme de Coran) est son fils. Ils ont, à ce jour, édité beaucoup de livres et ont obtenu pas mal de récompenses. 

"L'ascenseur des dieux" est un roman régionaliste. La construction que vous pouvez voir sur la couverture est l'ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu, un ascenseur à bateaux double, situé en Belgique, sur le canal du Centre, en Région Wallonne, dans la province de Hainaut. Inauguré en 2002, l'ascenseur a été, jusqu'en 2016, le plus grand ascenseur à bateaux du monde. 

La courte histoire que nous raconte Pierre Coran et son fils se déroule dans la région du Centre. 

Imaginez un village très tranquille dans lequel il ne se passe jamais rien. Et puis, tout à coup, différents faits viennent titiller l'imagination des habitants : un cercueil aurait été aperçu dérivant sur les flots du Canal du Centre, une inconnue habillée de blanc et coiffée d'une tête de vache se baladerait sur une des berges, une statue d'Isis allaitant Horus a été dérobée au Musée Royal de Mariemont, des chats momifiés ont été trouvés pendus à un arbre et une voiture a été retrouvée immergée, elle contenait un corps, mais en fait, un pantin poignardé. La rumeur va bon train. C'est beaucoup pour un petit village ! 

Ce sera à la commissaire, Claudine Bakir, 29 ans, petite-fille d'une famille d'anciens mineurs de la région, d'enquêter et dénouer le fil de l'écheveau. Tous ces éléments sont-ils liés et puis il semblerait que quelques-uns de ces éléments aient un rapport avec l'Egypte antique et, justement, dans le village, il y a Franck Harvet qui a interrompu des études de médecine pour sillonner le monde et se rendre, notamment, en Egypte. Sa famille est en froid avec une autre, les Romano, pour une sordide histoire ancienne et lui, s'intéresse à Ophélia Romano (un peu les Roméo et Juliette belges)...

L'histoire écrite par Pierre Coran est entrecoupée d'extraits des carnets de Franck Harvet, écrits par Carl Norac. 

 

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L'homme-enfant de Nicole Marlière

Publié le par philippedester

Je remercie les éditions M.E.O pour l'envoi de ce roman. Je ne connaissais pas l'auteure; ce roman est une découverte. 

C'est toujours chouette quand des romans se déroulent dans des lieux que nous connaissons : le héros habite Viane, le village où ma mère a vécu et a été hospitalisé à Ath, la ville où je suis né ! 

Théo est conducteur de poids lourd. Il traverse l'Europe ce qui lui permet de quitter une mère très possessive et envahissante. 

Un jour, il rencontre Vicky, une femme infirme, des suites d'une poliomyélite. Une histoire commence entre eux deux, mais quand la jeune femme demande à Théo de s'installer avec elle, il panique. Pourra-t-il quitter sa mère pour cette femme? 

Lentement s'insinue en lui l'idée de supprimer sa génitrice. Un crime prémédité prend forme en lui, mais peut-on tuer, comme ça, de sang-froid, celle qui vous a mis au monde aussi toxique soit-elle? 

Parallèlement à l'histoire de Théo, on découvre celle de sa sœur, India, qui elle est prisonnière d'un mari artiste  bipolaire. Le quitter? Oui, mais elle l'aime encore...

Le destin va s'en mêler et modifier les projets de Théo et d'India...

Un court roman qui pose une question : sommes-nous libres de nos décisions? 

 

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Simon, l'enfant du 20e convoi de Françoise Pirart

Publié le par philippedester

 

Pour écrire ce roman, Françoise Pirart, auteure belge, s'est basée sur l'histoire réelle et le livre de Simon Gronowski "L'enfant du 20e convoi", éditions Luc Pire. 

C'est un récit bouleversant (comme il en existe tant sur la guerre) que nous relate Françoise Pirart. Simon se trouvait dans un train qui devait l'emmener à Auschwitz avec sa mère. Sa sœur se trouvait enfermée à Bruxelles dans la Caserne Dossin et son père était hospitalisé lors de la rafle. Ils sont juifs bien sûr et vont subir ce que des millions de Juifs ont subi ! 

Le train qui emporte Simon, sa mère et d'autres milliers de Juifs sera attaqué par des résistants. Certains arriveront à s'enfuir. D'autres seront abattus comme des lapins par les Allemands lors de leur fuite. 

Simon, lui, va sauter en bas du train, encouragé par sa mère qui, elle, restera dans le wagon, lors d'un ralentissement. Il arrivera à fuir et sera caché jusqu'à la libération. Il retrouvera son père sorti de l'hôpital, mais n'aura aucune nouvelle de sa mère ni de sa sœur. 

Un livre bouleversant sur une période de notre histoire que certains préfèrent ignorer, tout à fait à la portée d'adolescents qui veulent en savoir plus sur la shoah et les camps de concentration et d'extermination. "Les jeunes doivent connaitre la barbarie d'hier pour défendre la démocratie d'aujourd'hui. Un peuple sans mémoire est condamné à revivre le passé". (Simon Gronowski)

Simon n'a pas de haine; il garde sa foi en l'avenir, car il croit en la bonté humaine. (J'ai un avis différent sur la question!)

 

 

 

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Anamnèse de Salvatore Minni

Publié le par philippedester

De Salvatore Minni, auteur belge, je n'avais lu jusqu'à présent que "Désobéissance", un roman pour lequel j'avais trouvé quelques imperfections que j'avais qualifiées "de jeunesse".

Eh bien, je vais être méchant, même si je n'aime pas ça. "Anamnèse", pour moi, c'est de l'amateurisme. Je me permets de le dire, parce que j'ai lu plusieurs avis allant dans ce sens sur Babelio. J'espère que l'auteur ne me lira pas, car je sais ce que c'est d'écrire un livre, d'y croire et on n'aime pas lire des avis négatifs à propos de son "bébé". 

Le thème était prometteur : le dédoublement de personnalité ou trouble dissociatif de l'identité, mais je trouve qu'il a été mal exploité. 

Le roman est composé de 3 parties. 

La première présente, bien sûr, les personnages, mais ils sont nombreux et, comme les chapitres sont (trop) courts, on passe de l'un à l'autre sans que le lecteur ait le temps de mémoriser qui il est. De plus, les prénoms sont courants et se ressemblent assez. Une lectrice, Aude pour ne pas la nommer, a relevé 16 personnalités différentes dans les 48 premières pages, de quoi perdre complètement le lecteur. 

L'héroïne, c'est Marie, une psy qui a bien besoin d'un psy ! Chaque nuit, elle fait le même rêve d'une femme en sang qui la supplie. Le lecteur sait qu'il y a un secret bien gardé, mais Marie semble tellement sincère. 

Un homme la harcèle. Il a fait de la prison à cause d'elle, mais elle s'appelait Vanessa, pas Marie ! Son amie Sophie se demande qui elle est vraiment. Ce type dit-il la vérité? Marie ment-elle intentionnellement? 

Le suspense aurait dû aller crescendo dans la 2e partie, mais entre les rêves et les récits imaginaires, je me suis perdu complètement. On ne sait jamais si ce qu'on lit est réel ou issu d'un rêve ! De plus, aucune indication temporelle n'aide le lecteur à s'y retrouver. J'ai parfois eu l'impression d'être passé d'une époque à une autre sans m'en rendre compte. 

Puis vient la résolution du problème, on comprend la situation, on sait qui est vraiment Marie, qui est Vanessa, mais on passe à Eléonore... Encore une autre héroïne ou une autre personnalité? 

Dans l'ensemble du récit, j'ai trouvé les dialogues artificiels et les réactions de certains personnages inappropriés, peu crédibles. L'ensemble est fouillis et, je le répète, d'une écriture non élaborée. 

Je m'excuse auprès de l'auteur que j'ai déjà rencontré en salon et que j'ai trouvé très sympathique. 

Je vous invite à lire le billet d'Aude qui a vraiment décortiqué le livre ici

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Incroyable mais belge ! de Marc Pasteger

Publié le par philippedester

De Marc Pasteger, j'ai lu "Folles histoires d'amour" et "Faits divers" qui m'ont moyennement intéressé. 

Par contre, j'ai beaucoup aimé "Incroyable mais belge ! " que je viens de terminer. 

Comme les autres recueils de Marc Pasteger, ce livre mélange les genres, les gens et les époques. Il contient plus de 50 histoires insolites, cocasses, mystérieuses ou dramatiques. Soit elles sont arrivées à des Belges soit elles sont arrivées à des personnalités ayant séjourné en Belgique. 

Elles sont mises par ordre chronologique en commençant en 1614 où un mystérieux visiteur livre le secret de la pierre philosophale. 

En 1624, un peintre qui a commencé sa carrière à Liège se retrouve esclave à Alger. 

Dans ce recueil, on trouve des personnages connus ou pas comme ce curé qui tue pour payer ses dettes de jeu ou Zénobe Gramme, Blériot, Alexandre Dumas qui a été privé de repas parce qu'on le croyait flamand, Sarah Bernhard qui s'est intéressée à une vente aux enchères de...cercueils, Toulouse Lautrec qui a été enterré à Bruxelles, Mistinguett et Maurice Chevalier qui ont vécu une histoire, Agatha Christie qui a donné la nationalité belge à Hercule Poirot et bien d'autres...

Ce sont les histoires anciennes qui m'ont le plus intéressé. La dernière a lieu au début du XXIe siècle avec Fabrice, l'animateur qui rêvait d'une nouvelle vie à Bruxelles. 

Un recueil à déguster petit à petit, sans précipitation...

Participation au challenge "Bonnes nouvelles" du blog "Je lis je blogue". 
 

 

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Les silences de Buenos Aires de Frank Andriat

Publié le par philippedester

Les silences de Buenos Aires de Frank Andriat

Je suis Frank Andriat, ex-professeur de français, depuis de nombreuses années. J'en suis à son 42e livre ! 

J'ai eu quelques coups de cœur. Certains livres m'ont laissé plus indifférent. C'est le cas de celui-ci. J'attendais autre chose...

Nous sommes en 1982 à Buenos Aires. Lola, une petite fille de 7 ans, voit son avocate de mère se faire tuer par un militaire. Un inconnu assiste à la scène et prend la petite dans ses bras. 

Rodolfo, le père de Lola, décide de fuir en France, dans le Bassin d'Arcachon où il vendra des glaces. Toute sa vie, il restera traumatisé par ces années noires en Argentine et vivra toujours dans la crainte qu'on les retrouve. 

L'inconnu qui a secouru, en quelque sorte, la petite Lola, finit par se marier avec la tante de la gamine. Mais il est marqué par la scène qu'il a vue - d'autant plus que lui aussi a vu ses parents se faire tuer - et il n'aura de cesse de retrouver la petite fille...

J'en attendais plus, plus de recherches sur ces années noires en Argentine, sur la dictature militaire, sur la junte qui a semé la terreur dans la population. J'aurais voulu ressentir plus de choses. Je n'ai pas eu d'empathie envers les personnages, même si ce qu'ils ont vécu est horrible. Je trouve que ce roman manque de profondeur. 

Il se lit facilement, n'est pas désagréable, mais ne provoque pas d'émotions particulières...

Les silences de Buenos Aires de Frank Andriat

 

 

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Au bord de l'estran de Nicole Nisol

Publié le par philippedester

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Lire un livre de Nicole Nisol, c'est un peu comme sucer un bonbon. Ses mots sont des sucres d'orge qui fondent délicatement en nous et ses phrases sont des poèmes qui chantent à nos oreilles. 

Cette fois, Nicole emmène ses lecteurs se balader au bord de la mer, sur la Côte d'Opale qu'elle affectionne particulièrement, afin d'y rencontrer les personnages des six nouvelles qui constituent ce recueil au gout d'embruns. 

L'écriture de Nicole est très imagée et le lecteur n'a aucun mal à se propulser sur la plage, au bord de l'estran ou sur la digue. Les protagonistes de chacune de ces histoires mêlées d'amour et d'un brin de fantastique les y attendent. 

Les histoires sont touchantes, pas très joyeuses, il faut bien le souligner, inattendues parfois et la fin ne l'est pas moins. 

On y rencontre une photographe animalière trop prise par son travail, une professeure de danse handicapée, un amour interrompu par un cancer, une villa prénommée Suzanne, la tenancière d'un café-bar-tabac et un chat aux yeux bleus. Au milieu de tout ça flotte comme un parfum d'amour...

 

 

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Alice au paradis de Caroline Wlomainck

Publié le par philippedester

En novembre, nous avons l'événement "Lisez vous le belge" et la foire du livre de Wallonie à Mons, deux événements qui me relancent dans la lecture des auteurs belges. 

Les prix ont ça de bien qu'ils attirent l'attention des lecteurs sur un ouvrage. Caroline Wlomainck qui a rencontré un premier succès avec son recueil de nouvelles "Incisives" publié en 2023 a reçu le Prix Mon's livre" pour son premier roman "Alice au paradis"

Je l'ai acheté à la foire du livre de Mons et j'ai donc un exemplaire dédicacé. Chouette ! 

Alice au paradis

"Alice au paradis", ça peut faire penser à un feel good, non? Et pourtant, on en est bien loin, car tout n'est pas rose dans la vie d'Alice ni dans celle des autres protagonistes. 

Alice a été violée dans sa jeunesse. Conséquemment à cet acte, elle s'est mise à grossir, se remplissant de tout ce qui lui tombe sous la main. Alice travaille et est sous payée et elle vit seule. 

Je m'attendais à ce que la vie d'Alice soit étalée le long des 208 pages que compte le livre, mais pas du tout. Caroline fait un portrait de chacun des personnages qui peuplent son roman. 

Alice est le personnage central, mais autour d'elle gravitent toute une série de personnes sur qui on peut porter un regard négatif, péjoratif, mais quand on creuse un peu, on se rend compte qu'ils sont malheureux et ont des circonstances atténuantes à leur façon de parler, de vivre ou d'être tout simplement. 

Ne jugeons pas trop vite les gens que nous rencontrons, apprenons à les connaitre avant de juger, c'est le message que l'auteure veut faire passer, je pense. 

"Alice au paradis"? Ce serait plutôt l'enfer pour Alice, non? 

Tout à la fin, le lecteur sait pourquoi Caroline Wlomainck a choisi ce titre. Alice se trouve bien au paradis (mot polysémique), pour un bref instant seulement...

Alors, non, il ne s'agit pas du tout d'un feel good. Je dirais même que c'est un roman noir, pas spécialement triste, mais il relate la vie de gens comme vous et moi et il faut bien avouer que la vie ne fait pas toujours des cadeaux, non? 

La particularité de ce roman est donc l'analyse approfondie des personnages secondaires qui, finalement, ont tous un lien entre eux, et avec Alice sans qu'ils le sachent vraiment. 

Un premier roman réussi, prenant, à lire en une fois si possible (2h30 suffisent). 

Petit bémol : j'ai parfois eu du mal à comprendre de quel personnage il s'agissait dans les différents chapitres. J'aurais aimé qu'ils soient tous précédés d'un titre reprenant le prénom du protagoniste ainsi qu'un repère temporel. C'est parfois le cas, pas toujours. 

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Le jugement des glaces de Jean Jauniaux

Publié le par philippedester

Le jugement des glaces de Jean Jauniaux

Je remercie les éditions MEO pour l'envoi de ce livre. 

De Jean Jauniaux, auteur belge, j'ai déjà lu "Les mots de Maud". 

Ce roman est divisé en deux parties bien distinctes et je dois dire que j'ai préféré la deuxième. 

Dans la première partie, le lecteur fait connaissance avec Barthélémy, un professeur harcelé par ses élèves. Devenu insomniaque, il erre dans les rues de Bruxelles la nuit et rencontre des gens. Ces rencontres, il les introduit dans un bouquin qui deviendra un best-seller et qui mettra fin à sa carrière d'enseignant. 

Il quitte Bruxelles pour se réfugier à la Côte belge, à Saint-Idesbald, plus exactement, où il va acheter une maison à restaurer. 

En se baladant sur la plage, il croise un groupe de réfugiés et nous arrivons à la deuxième partie du récit. 

Ce sont des survivants de la guerre en Tchétchénie. Ils ont atterri dans la jungle de Calais et lorsqu'on a fermé le centre, ils ont pris la route, direction la Belgique où ils espèrent pouvoir embarquer pour l'Angleterre. 

Ces personnes que Barthélémy va rencontrer et aider ne font pas partie de la même famille. Il s'agit d'un homme qui a fui la guerre, d'une femme qui a vu sa famille massacrée et qui ne parle plus, de jeunes jumeaux qui n'ont plus leurs parents et d'un Russe, un déserteur, un traitre qui a fui les horreurs de la guerre ! 

Avec eux, Barthélémy va retrouver une certaine joie de vivre, une envie d'enseigner à nouveau et, avec des amis, il va organiser la traversée de la Manche par ses protégés...

Y arrivera-t-il? La réponse est dans le livre. 

Ah oui ! Et le titre, me demanderez-vous? Qu'a-t-il à voir avec tout ça? C'est ce que je me suis demandé tout le long du récit. Vous trouverez également la réponse à la fin de l'histoire...

 

 

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Niznayou de Françoise Pirart

Publié le par philippedester

Niznayou de Françoise Pirart

Je remercie les éditions M.E.O pour ce nouveau partenariat. 

Une auteure belge que je ne connaissais pas, un titre un peu étrange et une 4e de couverture assez alléchante, il ne m'en fallait pas plus pour avoir envie de découvrir ce livre. 

Lena est assistante sociale, elle est mariée avec Tony, un type qui aime les armes et s'exerce dans un stand de tir. Ils n'ont pas grand-chose en commun et Lena n'est pas vraiment heureuse avec lui. De plus, il est jaloux, épie ses faits et gestes et imagine qu'elle le trompe. 

Un jour, un jeune garçon entre dans l'association où elle travaille. Il dit s'appeler Niznayou et ne parle pas bien le français. Lena n'aura alors de cesse de l'apprivoiser. 

Niznayou, le prénom que lui donne ses camarades de classe, est Tchétchène. Il a connu la guerre contre la Russie. Ses parents ont disparu : son père est parti à la guerre et il n'a plus eu de ses nouvelles et sa mère est sans doute morte dans l'effondrement d'un immeuble. 

 Le petit arrive en Belgique, dans une famille d'accueil, composée d'un couple sans enfants. Malheureusement, le couple meurt dans un accident de voiture et ce sont les grands-parents qui recueillent l'enfant, un enfant plutôt rebelle, qui fugue souvent. Les vieux sont dépassés, mais c'est avec une certaine appréhension qu'ils voient arriver Lena qui a eu un coup de foudre pour le gosse...

D'un autre côté, on trouve Michaël, un type un peu mystérieux qui a beaucoup voyagé et qui demande asile dans une ferme. Un jour, Michaël découvre Niznayou dans les bois... C'est le début d'une amitié entre l'homme et l'enfant.

Les différents personnages vont se croiser; l'enfant va évoluer, mais le lecteur sent qu'un drame approche...

Je ne vous en dis pas plus. "Naznayou" est un roman plaisant et instructif par les informations données sur la guerre en Tchétchénie et que le lecteur découvrira dans le journal que la mère de l'enfant a écrit. 

Une belle surprise ! 

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