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Aujourd'hui, je vous emmène dans le 2e jardin : le jardin du savoir, lui-même divisé en 5 : le jardin clos, le jardin de la Sagesse, le jardin de Bonne Eau, le jardin au naturel et le jardin des gourmandises.
Le jardin clos englobe l'ensemble du potager.
Dans l'eau a été placée une "oeuvre d'art"...
Nous sommes le 10 octobre et très peu de plantes ont revêtu leur parure automnale !
Le jardin des gourmandises offre des petits fruits aux visiteurs. Le 10 octobre, il ne reste plus que quelques raisins. Les oiseaux doivent s'y régaler autant que les visiteurs !
J'aime beaucoup cette espèce de rotonde en arbres.
L'endroit est marécageux et la pièce d'eau attire insectes, oiseaux et batraciens.
Nous quittons le jardin du savoir pour le jardin des découvertes. On s'y retrouve très vite...
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Une fois de plus, je remercie les éditions MEO pour ce nouveau partenariat.
"Une lumière incertaine" est le premier roman D'Arnaud Delcorte, professeur de physique qui, depuis une quinzaine d'années publie des recueils de poèmes.
L'auteur est donc très intéressé par la poésie et ça se ressent très fort dans son roman.
Sur 110 pages seulement, l'auteur mêle des chapitres inspirés d'une bande dessinée (La femme piège), un conte traditionnel rwandais et même des extraits de l'Ancien Testament. Il faut évidemment ajouter à ça l'histoire du héros de ce roman. Ce melting-pot, comme on dit chez nous, m'a un peu déboussolé d'autant plus que le héros passe d'une époque à une autre pour revenir à la précédente...
Le héros, c'est Olivier Tegera, un migrant rwandais. Il raconte aux lecteurs sa trajectoire depuis le Rwanda qu'il a fui pour des raisons qu'on connait jusqu'à Bruxelles en passant par l'Egypte et Alger.
Elle s'étend sur 14 ans si je ne me trompe.
Un périple qui ne s'est pas fait sans embuches, vous le pensez bien et une vie de sans-papier qui ne s'est pas déroulée sans problèmes évidemment.
"Livre étrange que celui-ci, nous dit Vincent Tholomé (Le Carnet et les Instants) dans sa postface. Nous faisant passer, sans tambour ni trompette, de la réalité la plus crue aux anciens contes et légendes rwandais. De la violence la plus extrême à la douceur la plus suave. De la désolation aux élans du coeur. Un livre, en somme, moins fait pour comprendre le monde, la furie des Grands Lacs, que pour se frotter à la vision singulière de l'auteur sur l'humanité."
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Nous voilà aujourd'hui dans le "Jardin de la poésie" situé au bord du lac de Bambois.
Cet espace divisé en deux : jardin asiatique et jardin de Monet invite à la méditation, au repli sur soi, au rêve.
Je ne vous parlerai pas des oeuvres d'art. Chacun jugera selon ses propres perceptions...
Petite plongée en Asie :
Petit regard derrière ce quadrillage. Nous sommes en pleine nature.
Félicien Rops (pentre namurois) est venu peindre à Bambois.
Nous passons dans la deuxième partie dédiée à Monet.
Un petit (tout petit) Giverny ! Avec ses espaces aquatiques habillés de diverses variétés de nénuphars, ce jardin s'inspire humblement de ceux de Monet.
Quel magnifique saule pleureur qui fait penser au poème d'Emile Verhaeren :
Une belle rencontre :
Nous quittons le jardin de la poésie pour nous rendre dans le jardin du savoir.
Je vous y attends. A très vite.
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Dimanche 8 octobre, la météo annonce à nouveau une journée estivale. Nous en profitons pour faire une (dernière?) balade. Direction Fosses-la-Ville (entre Charleroi et Namur) pour une redécouverte du lac de Bambois (j'y suis déjà allé deux fois, mais le temps passe et j'oublie...).
Nous profitons de la quiétude du lieu pour manger notre pique-nique.
Sur la gauche, une roselière attire mon regard.
Qui dit roselière dit oiseau. Nous nous dirigeons d'abord vers l'observatoire.
Evidemment, nous sommes en octobre et beaucoup d'oiseaux ont déjà pris leurs quartiers d'hiver.
Nous n'en verrons pas ou au loin sur le lac.
Nous repartons en sens inverse vers les jardins, car la visite comprend la découverte de 3 jardins : le jardin de la poésie, le jardin du savoir et le jardin de la découverte.
Nous rencontrons un pêcheur immobile :
Un sentier forestier longe le lac et nous emmène vers les jardins.
Tiens, un oiseau ! Je ne vois pas très bien, mais je pense qu'il s'agit d'un foulque (ou une poule d'eau?).
Des trouées dans les arbres permettent d'observer le lac.
Je remarque un champignon bien accroché à son arbre !
Des artistes ont déposé leurs oeuvres un peu partout. On aime ou on n'aime pas. Pas moyen de discuter là-dessus.
Une capucine s'échappe de la palissade qui cache la zone réservée aux pêcheurs.
Des trous percés dans la palissade permettent de jeter un coup d'oeil sur le lac.
En regardant par ces trous, le visiteur peut même avoir une surprise :
Les photos déposées par cet artiste sont plus vraies que nature :
Nous arrivons enfin dans le jardin de la poésie. Je vous y retrouve dans quelques jours...
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J'en suis à mon 15e roman d'Armel Job et je pense qu'il ne m'a jamais déçu. C'est un auteur qui se renouveler. Chaque roman est très différent du précédent. Son écriture est superbe et la psychologie des personnages est très travaillée.
C'est encore le cas dans ce thriller psychologique qu'on a du mal à lacher une fois commencé. Le lecteur connait tout des personnages qu'ils soient principaux ou secondaires, leur caractère, leurs états d'âme et même les secrets cachés au fond d'eux-mêmes !
Armel Job est parti d'un fait réel pour bâtir son histoire : en 2011, deux petites filles se sont noyées dans la Meuse. Quelques jours plus tard, un pompier de Liège a perdu la vie en essayant de repêcher les corps.
L'histoire imaginée par l'auteur belge se situe dans la région de Liège un an plus tard. Une jeune femme perdue en pleine tempête de neige se trouve sur un pont.
Jordan Nowak, un loueur de pianos, s'arrête et l'embarque dans sa camionnette. Il l'a déposée à la gare d'Herstal, mais pas au moment où il le prétend. En fait, il l'a emmenée dans l'hôtel où il avait réservé une chambre.
Le lendemain, la jeune femme a disparu.
Lipsky, un tout jeune inspecteur, est chargé de l'enquête. Il voit là l'occasion de faire avancer sa carrière et croit avoir tout compris en interrogeant les témoins. Il va ainsi entrainer des personnes dans un tourbillon dévastateur...
Le lecteur comprend vite que le loueur de pianos n'est pour rien dans la disparition de la jeune femme. Toutefois, il cache des choses à sa femme comme aux policiers...
Armel Job envoie aussi ses lecteurs sur la piste d'un voisin de la disparue, un homme déjà âgé qui a toujours été troublé par la jeune femme... Est-ce une fausse piste? Le lecteur préférerait que ce soit ce type le responsable de la disparition d'Eva.
Où est donc passée Eva? Que lui est-il arrivé? Et quel est le lien avec les petites filles et le pompier qui se sont noyés tout juste un an avant les faits?
Du suspense, du début à la fin ! Le lecteur veut absolument savoir le fin mot de l'histoire et ne peut donc plus lâcher le bouquin.
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