• Là où j'habite, il n'y a vraiment rien à voir, rien à faire. Nous sommes donc très heureux d'avoir le magnifique parc animalier Pairi Daiza (ex Paradisio) situé à une vingtaine de kilomètres de Mons. Ce parc attire un monde fou venant des 4 coins de Belgique et d'ailleurs. On évite donc d'y aller pendant les congés scolaires et les weekends. 

    J'ai reçu l'abonnement pour mon anniversaire et nous n'y étions allés qu'une seule fois jusqu'ici. Nous avons donc profité de quelques heures sans pluie (oui, ça arrive parfois) pour aller voir les décorations et les illuminations de Noël. 

    En décembre, on voit peu d'animaux, mais nous n'y allions pas pour ça. 

    Voici donc les photos de notre balade hivernale : 

    Pairi Daiza (1)

    Cette magnifique fontaine trône devant la nouvelle entrée du par. On la doit au sculpteur Pedro Escarabajal qui a représenté 8 humains et 27 animaux. Elle fait 14 m de diamètre. 

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Je vous laisse admirer les détails et reconnaitre les animaux. Cette fontaine monumentale mérite un petit arrêt avant d'entrer dans le parc. 

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Le sculpteur a voulu représenter son rêve d'harmonie entre tous les êtres vivants. 

    Le golden clock square est une place de 1700m2. C'est là que commence la visite de Pairi Daiza. 

    Pairi Daiza (1)

    Les arches  du golden clock square sont ornées de 28 œuvres réalisées en mosaïques de pierre. De gauche à droite, le soleil se lève puis se couche sur des lieux visités par Eric Domb, le directeur du parc. 

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Empruntons maintenant la galerie d'entrée, longue de 215 mètres, digne des plus belles galeries du XIXe siècle, ornée de 92 mosaïques et plantée d'arbres. 

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Une galerie qui se pare de mille feux en décembre. 

    Pairi Daiza (1)

     

    Pairi Daiza (1)

    La galerie emmène le visiteur à l'entrée du parc dans "L'œuf des mondes" face au château. 

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    L'œuf des mondes est une place elliptique à haute valeur symbolique. L'idée que le monde est né dans un œuf est très ancienne et commune à plusieurs civilisations. Le monde serait né dans un œuf et la coquille se serait cassée pour créer le ciel. 

    Pairi Daiza (1)

    Douze jardins sont hébergés par cette coquille de 220 m de circonférence. Ils évoquent les 12 mondes présents à Pairi Daiza. Pour évoquer chacun de ces mondes, les jardiniers ont choisi un élément architectural typique, une évocation botanique et un animal emblématique. 

    Pairi Daiza (1)

     

    Pairi Daiza (1)

     

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Pairi Daiza (1)

    Au centre de l'oeuf, l'Arbre de vie donne naissance à la fontaine de vie qui alimente les 4 fleuves sacrés qui se dirigent vers les points cardinaux du parc. 

    Pairi Daiza (1)

     Evidemment ces dernières photos ont été prises en été ! 

    Pairi Daiza (1)

    Cela reste beau en décembre. 

    Pairi Daiza (1) 

    Et, bien sûr, pour Noël, tout est illuminé. 

    Pairi Daiza (1)

    Jusque là, on n'est pas allé plus loin que l'entrée et voyez tout ce qu'il y a déjà à observer. 

    Dans le prochain post, on avancera un peu. 

    Avez-vous déjà vu quelqu'un promener des coqs?  Moi, c'était la première fois ! 

    Pairi Daiza (1)

    A très vite pour la suite...


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  • Dans quel monde on vit de Ralph Vendôme

    Une fois de plus, je remercie les éditions MEO pour ce partenariat. 

    Je connaissais vaguement l'auteur, l'ayant rencontré sur FB, mais je n'avais jamais rien lu de lui. C'est chose faite maintenant ! 

    Comme je ne lis pas les 4e de couverture et que le mot "nouvelles" ne saute pas aux yeux sur la première, je ne me suis pas rendu compte tout de suite qu'il s'agissait d'un recueil de textes. 

    Arrivé à la 4e nouvelle, je me suis dit que les chapitres n'avaient aucun lien entre eux. Je m'attendais à ce qu'un lien se crée après quelques chapitres. Je n'ai pas été très malin sur ce coup-là ! 

    Donc, il s'agit d'un recueil de 11 nouvelles de longueurs différentes, sur des thèmes différents, avec un intérêt différent comme tous les recueils. 

    L'ensemble n'est pas très gai, le titre l'annonce. Les protagonistes sont implantés dans notre monde moderne sur lequel on peut parfois s'interroger. 

    La troisième - qui a donné son titre au recueil - est conçu comme un roman (très court évidemment) avec des chapitres. A la fin de celle-ci, j'ai pensé qu'il y avait une suite et c'est comme ça que j'ai remarqué que les récits n'avaient aucun lien entre eux. Pour la 3e donc, je suis resté sur ma fin. J'ai eu l'impression d'avoir lu une histoire inachevée...

    J'ai eu cette impression à plusieurs reprises. Je ferai donc le reproche que je fais souvent aux nouvelles de ne pas avoir une fin géniale, inattendue, explosive, qui fait s'exclamer l'auteur par un  "waouh ! je ne m'attendais pas à ça" ! 

    Quelques thèmes exploités : l'amour entre des personnes handicapées, l'ennui dans un couple, l'infidélité, un suicide en direct, des flics corrompus, la prostitution,...

    Une volonté de l'auteur de revenir à des valeurs fondamentales, plus morales? Une écriture agréable. Des nouvelles qui se lisent facilement et qui pourraient être l'amorce de romans...

    La nouvelle intitulée "Riri, Fifi, Loulou" pose la question à une mère : si c'était à refaire, aurait-elle encore des enfants ou vivrait-elle une vie plus libre? A vous d'y répondre...

    Avec ce recueil, je participe au challenge "bonnes nouvelles" du blog "Je lis, je blogue".

    Dans quel monde on vit de Ralph Vendôme

     


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  • Du train où vont les choses à la fin d'un long hiver par DannemarkUn très long titre pour un livre très court que j'ai trouvé chez Oxfam ou plutôt une longue conversation. 

    Son héros quitte tout pour se rendre au Portugal. Il ne sait pas très bien pourquoi il part, mais il sent qu'il doit le faire. Il a un point de chute : il va retrouver un vieil homme qui a été son voisin pendant plusieurs années. 

    Sur le quai, il rencontre une jeune femme qui part également pour le Portugal. 

    Ils feront route ensemble jusqu'à Lisbonne et se confieront l'un à l'autre, réfléchissant chacun sur leur propre vie...

    Ce livre n'est quasiment qu'une conversation entre les deux protagonistes, mais est très agréable à lire. Nul doute que chacun pourra y trouver son compte.

    Un livre court, mon billet l'est aussi. Francis Dannemark est plutôt concis dans ses écrits, ça peut être une qualité. 

     

    Comme il s'agit plus d'une nouvelle que d'un roman, je participe au challenge "Bonnes nouvelles" du blog "Je lis je blogue". 

    Nouvelles


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  • Je ne refuse jamais les propositions de service de presse des éditions Quadrature (que je remercie ici), car je suis rarement déçu. 

    Il est toujours difficile de parler de nouvelles, car elles sont toutes différentes, même si un fil d'Ariane se déroule au fur et à mesure de la lecture. 

    Les nouvelles écrites par Bruno Marée, enseignant retraité,  (de qui j'ai déjà lu "Grenailles errantes") sont des histoires assez simples, de la vie de tous les jours, dans lesquelles viennent parfois se nicher des grains de sable, des incidents de parcours, quoi ! 

    Il suffit de peu de choses parfois pour bousculer le destin, pour changer la vie...

    J'ai aimé l'ensemble des nouvelles. Aucune n'est vraiment sortie du lot. 

    Ces textes sont assez longs (je n'aime pas trop les nouvelles courtes). Je déplore toutefois le manque de surprise à la fin de chacune. Pour moi, il manque une chute inattendue, mais ce n'est pas facile à inventer...

    Avec la lecture de ce recueil de nouvelles, je participe au challenge "Bonnes Nouvelles" de "Je lis je blogue". 

     

    Nouvelles

     

     


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  • Un dimanche ensoleillé entre octobre et janvier, il y en a eu un et un seul. Nous en avons profité pour aller visiter le marché de Noël de Ciney, le seul qui vaille la peine (si on exclut Bruxelles) parmi tous ceux que j'ai vus en Belgique. Les champions restent les Allemands et les Alsaciens ! 

    Une bonne heure de route donc pour nous rendre dans cette cité condruzienne (le Condroz est une région naturelle de Belgique) située dans la province de Namur. 

    290 chalets nous attendaient dont 80% étaient tenus par des artisans. 

    Ciney et Leignon 

    Et 40 artisans se tenaient bien au chaud dans l'église. 

    Ciney et Leignon

    Mon but n'est pas de vous montrer les différents stands, ça a peu d'intérêt. Je préfère vous emmener voir un château situé non loin de là, à Leignon. 

    Vous connaissez sans doute ma passion pour les châteaux. Je rajoute celui-ci à ma collection. (Vous pourrez retrouver différents châteaux de Belgique dans ma rubrique "Lieux à visiter").

    On peut trouver de la bière (5 sortes), des plats préparés par la cheffe et même des chambres à louer dans la brasserie qui jouxte le château. 

    Ciney et Leignon

    Ciney et Leignon

    Le château est privé et est assez difficile à apercevoir à travers les arbres (heureusement dénudés).

    Ciney et Leignon

    Le château de Leignon, érigé entre 1895 et 1900 par l'architecte Auguste Van Assche, a une allure néogothique ponctuée d'accents "militaires". 

    Je passe le portail. Rien n'indique que l'accès est interdit. 

    Ciney et Leignon

    Je me retrouve face à une grille fermée et, c'est à travers elle que j'arrive à capter une image...

    Ciney et Leignon

    Composé de pièces dédiées chacune à un style différent, le château comprend, notamment, une très belle salle à manger de style gothique flamboyant, comme en attestent, notamment, l'imposante cheminée ouvragée ou le décor lambrissé, et une très belle bibliothèque Art Nouveau dont les boiseries sont en acajou et les luminaires en cuivre. Le palier de l'étage, quant à lui, présente les toiles peintes rappelant les voyages en Orient du constructeur du château. 

    Infos et photo sur le site "https://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/culture-et-patrimoine/patrimoine/chateau-de-leignon"

    Château de Leignon - Guy Focant © SPW

    Un lion garde l'entrée

    Ciney et Leignon

    Le château se trouve juste à côté de l'église du village. 

    J'essaye de prendre des photos à travers les branchages. Pas évident ! 

    Ciney et Leignon

    Ciney et Leignon

    Ce château est appelé "château des mille fenêtres" ! En réalité, il en comporte 365. Sa superficie s'étend sur 850 m2. Le domaine s'étend sur 60 ha.

    Le château fût construit en analogie du calendrier. Il y 365 fenêtres ( 365 jours), 4 tours ( 4 saisons), 52 chambres (52 semaines) et 12 escaliers (12 mois).

    Ciney et Leignon

    C'est du cimetière qu'on peut le voir le mieux. 

    Ciney et Leignon

    Ciney et Leignon

    Ciney et Leignon

    Ciney et Leignon

    Voici une photo trouvée sur tv5.monde qui montre bien la disposition des bâtiments. 

    J'aurais bien aimé entré dans l'enceinte du parc, même dans le château, mais la plupart sont privés maintenant. 

    A bientôt pour une visite bien différente...et joyeux Noël à tous. 

     

     


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