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Nous continuons la visite de Pairi Daiza avec le bâtiment que je préfère : l'isba.
L'isba est située au bord du lac, dans la Terre du Froid.
Ce magnifique bâtiment en bois sculpté inspiré par l'architecture russe est un restaurant.
En y allant, en décembre, pour les illuminations, j'ai eu la chance de voir un magnifique coucher de soleil sur l'isba. Instant magique !
Le spectacle est vite fini !
En y retournant quelques jours plus tard pour découvrir le mapping, le ciel avait décidé de participer à la fête !
Perdus dans le noir? Le phare nous indique le chemin.
On continue notre balade illuminée. Les arbres sont remarquables. Certains sont très très vieux ! Ils en auraient des choses à nous dire s'ils le pouvaient !
Une statue, une fontaine, une citation, un minéral, toutes sortes de choses jalonnent le chemin.
En chemin, nous rencontrons messire le tigre.
Oserait-il s'attaquer au bison?
Les minéraux sont présents un peu partout dans le parc et j'adore ça !
On rencontre ensuite un drôle d'animal : morse ou éléphant de mer? Le morse possède des défenses; l'éléphant de mer, un genre de trompe. Alors? Celui-ci?
Il a une tête toute bizarre, mais pas de défenses ! Il semblerait que ce soit un morse quand même.
Il est rare, il me semble, de rencontrer des ours blancs dans les parcs animaliers. Selon moi, ils n'y ont pas leur place. Je pense qu'il fait trop chaud pour eux dans nos contrées.
Au parc Pairi Daiza, il y en a 4. Leur espace de vie a été présenté à l'un des experts de Polar Bears international et a obtenu son entière approbation. Bon !
L'ours polaire est un des plus grands carnivores terrestres. Un grand mâle peut peser jusqu'à 800 kg !
Le réchauffement climatique, particulièrement marqué dans les régions arctiques, menace gravement l'espèce à cause du recul de la banquise qui réduit son territoire de chasse. On prédit même son extinction à la fin du siècle.
Le titre d'"Ambassadeur de l'Arctique" a été attribué à la Pairi Daiza Foundation par Polar Bear International, la plus grande organisation internationale de protection de l'ours blanc et de leur environnement.
Mon reportage n'est pas encore terminé tant le parc est grand. Vous serez là pour la suite?
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Nous restons à Pairi Daiza.
Aujourd'hui, nous allons voir quelques oiseaux qui se trouvent en dehors des volières.
Je ne vais pas m'attarder sur l'autruche que tout le monde connait.
Mais faisons la différence entre l'autruche et l'émeu.
Alors que le cou et les cuisses de l'autruche sont dépourvus de plumes, ceux de l'émeu sont recouverts, à l'exception d'une partie du cou où apparait une peau bleutée.
Un oiseau moins connu est le jabiru d'Afrique. C'est une espèce de grande cigogne au plumage blanc et noir, avec un bec remarquable, gros, long, légèrement recourbé vers le haut et très coloré : rouge avec une large bande noire et, à la base supérieure, une caroncule jaune, les couleurs du drapeau belge !
C'est un oiseau assez répandu sur une aire géographique située entre le Sahel et l'Afrique du Sud. Il n'est pas menacé.
Les hérons dorment dans les arbres. Ils sont libres d'aller et de venir où ils veulent.
Les pélicans pêchent en groupes et, apparemment, ils ont un dortoir dans lequel ils vont à la nuit tombée.
Et les voici en été et en plein jour.
Le dessous du bec comporte une poche de peau très extensible appelée sac gulaire. Le pélican l'utilise comme une épuisette.
Vous avez sans doute remarqué que les pélicans vus en hiver sont tout blancs tandis que ceux-ci sont blancs avec une partie du dos noire. Je suppose qu'il s'agit de deux espèces différentes, mais je n'ai rien trouvé à ce sujet.
Allons maintenant observer des oiseaux que j'aime beaucoup : les pingouins.
Vous êtes peut-être comme moi : vous confondez les manchots et les pingouins du fait de la ressemblance des manchots du Cap avec le grand pingouin (aujourd'hui disparu).
Le manchot du Cap est une espèce très présente au sud de l'Afrique.
C'est un animal très sociable qui vit en colonie. Il a vu sa population chuter de 90% entre 2010 et 2020 ! Il est aujourd'hui menacé d'extinction.
Je vous laisse aujourd'hui avec cette citation :
Des pierres gravées de citations sont disséminées un peu partout dans le parc. Je m'arrête toujours pour les lire.
A très vite pour la suite de la visite.
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Aujourd'hui, nous allons rendre visite aux singes du parc.
Mais en chemin, on découvre un drôle d'animal. Il s'agit d'un goral.
C'est une espèce de chèvre vivant dans les montagnes et hauts-plateaux d'Asie du sud-est et dans une grande partie de la Chine. Mâles et femelles ont des courtes cornes tournées vers l'intérieur.
Il est classé parmi les espèces vulnérables car l'homme le chasse pour sa viande et sa fourrure !
Et voilà les premiers singes.
Les macaques japonais sont les macaques les plus septentrionaux de la planète.
Grâce à son épaisse fourrure, ce singe résiste bien aux rigueurs de l'hiver nippon. En cas de froid polaire, ils vont se tremper dans les piscines naturelles d'eaux thermales chaudes.
Chez nous, ils ne doivent pas avoir trop froid !
Marre des photos ! Et que je te tourne le dos !
Ce sont les femelles qui dirigent le groupe et ne le quittent jamais. Les mâles, eux, qui s'accouplent avec plusieurs femelles, voyagent et s'intègrent dans différentes sociétés.
A la période de reproduction, leur visage et leur arrière-train deviennent tout rouges !
Le langur François est un primate à fourrure d'un noir soyeux qui possède, comme signe distinctif, une bande de poils blancs ressemblant à de longs favoris.
On les trouve dans les collines karstiques d'Asie. Ce sont les femelles qui dirigent le groupe et élèvent les jeunes en commun.
Pour dormir à l'abri des prédateurs, ils se réfugient dans des grottes creusées par les pluies dans les falaises de calcaire.
Lui aussi en a marre des photos !
Je l'avais confondu avec le macaque à crête qui n'a pas ces poils blancs le long de la figure. (Photo sur le site du parc)
C'est un singe plus rare inscrit dans un programme de reproduction.Ensuite, on découvre le gibbon à joues jaunes, une espèce menacée présente sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature.
La fondation Pairi Daiza soutient un projet visant à conserver son cousin, le gibbon à joues jaunes du Nord qui est également menacé d'extinction.
Ce sont des véritables acrobates toujours en mouvement et il est difficile d'avoir une image nette d'eux !
Il a des bras et des mains incroyablement longs !
Les siamangs sont les plus grands des gibbons.
Ce sont les plus grands des gibbons, mais ils sont assez légers, vu qu'ils se déplacent avec une grande agilité en se déplaçant de branche en branche.
Ils sont dépourvus de queue !
Puis, on va rendre visite à mon singe préféré : le saïmiri de Bolivie ou sapajou à tête noire.
Je resterais des heures à les observer !
Toujours en mouvement, il n'est pas facile de les photographier correctement !
Le saïmiri de Bolivie ou sapajou à tête noire ou encore singe-écureuil est un petit primate vivant dans les grandes forêts pluviales de l'Amazonie, souvent le long des cours d'eau.
Arboricoles, ils s'activent le jour, se nourrissent d'insectes, mais aussi de fruits et de graines.
Ils vivent en groupe dans lequel les femelles dominent.
Il y a tant de choses et d'animaux à voir que nous continuerons notre visite dans quelques jours...si vous le voulez bien.
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Aujourd'hui, je vous emmène en Chine bien que 8000 km séparent Pékin du parc Pairi Daiza, lorsqu'on se balade dans le "Royaume du Milieu", on a l'impression d'être dans la plaine fertile du Yang Tse-Kiang.
Les pavillons, les temples, les jardins, les pièces d'eau, les pierres, tout a été pensé pour emmener le visiteur au coeur de la Chine.
Tout a été conçu par des constructeurs et des jardiniers venant de Shanghai !
Et quand tout s'illumine le soir, c'est magique !
Le Royaume du Milieu, c'est aussi celui des pandas arrivés en 2014 et qui ont donné naissance à d'adorables bambins.
Nous quittons le Royaume du Milieu pour une autre terre...
A bientôt pour la suite.
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Nous nous retrouvons aujourd'hui à Pairi Daiza et nous entrons dans une autre volière : une serre chauffée cette fois.
Le premier oiseau que nous rencontrons est un paradisier grand-émeraude. Il faut assister à la parade nuptiale du mâle, ça a lieu en haut d'un arbre.
La femelle du paradisier (petit-émeraude, je pense) ne possède pas cette superbe queue.
Dommage, mes photos ne soient pas très nettes.
La parade des gouras vaut le déplacement aussi ! Il faut tomber au bon moment. Celui-ci a malheureusement tourné la tête au mauvais moment !
Une photo prise sur FB pour que vous puissiez bien voir sa tête et sa superbe couronne.
L'araçari de Beauharnais est plus communément appelé toucan. On en compte une quinzaine d'espèces toutes au plumage très coloré et au bec creux.
Son signe distinctif : des courtes plumes noires et bouclées sur le sommet de la tête. Je pense qu'il fait une permanente de temps en temps...
Les chauves-souris tiennent compagnie aux oiseaux.
Le renard volant de Lylé est une chauve-souris frugivore qui ressemble (vaguement) à un renard. Le jour, ils restent suspendus tête en bas.
L'espèce est classée comme vulnérable à cause de la destruction de son habitat. Ils sont aussi victimes de la chasse par les paysans qui redoutent la destruction de leurs récoltes de fruits.
Sortons de la serre tropicale et revenons au mois de décembre.
Un coin dans lequel je ne vais jamais, c'est celui dédié aux rapaces. Cette fois, on est passés par là, attirés par quelques illuminations.
Il est difficile de photographier les oiseaux à travers les fils, mais voici quand même un pygargue et un gypaète barbu.
Et puis voici, si je ne me trompe pas, un pygargue vocifer. On les appelle comme ça à cause du cri perçant qu'ils poussent et qu'on entend de loin.
Un peu plus loin, c'est une autruche qui nous attendait.
Tiens, en voici une autre ! Elle a dû s'échapper de son enclos !
Au secours ! Des lions se sont échappés également !
Et plus loin, des girafes !
Ah mais ! Je ne me sens vraiment pas en sécurité !
Je m'en doutais ! C'est lui, le farceur !
Les pandas, franchement, je préfère les voir en vrai !
Je ne les avais jamais vu d'aussi près !
Pour les vidéos, coupez le son : le vent fait un bruit épouvantable !
Allez, on y revient dans quelques jours... A très vite.
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