Je vous avais promis de vous emmener dans le Sahara. Chose promise, chose due, mais comme ce désert est un peu loin, nous nous contenterons du petit Sahara de Lommel. 

Nous sommes toujours dans le Limbourg par ce merveilleux dimanche ensoleillé de la fin octobre. Le Sahara de Lommel est une vaste étendue de sable, une plage bien loin de la mer...

Il y a peut-être trop d'arbres pour un désert...et puis il y a de l'eau aussi. 

Le Sahara de Lommel est une  réserve naturelle de 193 hectares, composée de dunes et de sable, mais aussi de petits lacs limpides et de bandes de landes. Un endroit féerique que j'ai adoré. 

Il faut savoir que cet endroit magique est dû à la pollution d'une société métallurgique qui a installé une usine de zinc, à cet endroit, au début du XXe siècle. 

La végétation a été détruite. Le soleil, le vent et le sable ont transformé cet endroit en désert. Les conifères ont été plantés quelques décennies plus tard pour stabiliser le sable. 

La réserve a servi de cadre pour plusieurs films. 

Au centre de la réserve se trouve un lac entouré de pins. 

C'est évidemment le paradis des oiseaux et on peut s'en approcher facilement. 

Je n'avais jamais vu un tel rassemblement de foulques macroules. 

Différentes balises de couleur permettent de faire des balades plus ou moins longues, mais la journée était déjà bien avancée et je n'ai pu que découvrir le site sur place. 

J'ai beaucoup aimé le graphisme des arbres. 

Un tour d'observation de 30 m de haut a été construite. Je ne l'ai, malheureusement, pas rencontrée. 

J'ai dû me contenter du plancher des vaches. 

C'est à regrets que j'ai dû quitter cet endroit idyllique. J'avais une longue route à faire pour rentrer chez moi, mais j'espère y retourner un jour. 

C'est mieux que la mer du Nord, non? 

Après vous avoir emmenés sur la piste cyclable qui traverse un lac à Bokrijk, je vous emmène dans les arbres à Bosland. 

"Fietsen door de bomen" = "rouler à vélo dans les arbres". 

Il s'agit, cette fois, d'une piste cyclable créée au sommet des arbres. Nul besoin de savoir voler pour l'atteindre. Elle démarre, en pente douce, au ras du sol. 

Ce pont cyclable (qu'on peut emprunter à pied) décrit un double cercle jusqu'à une hauteur de 10 mètres entre les arbres. On n'atteint pas le sommet des pins, mais on est déjà bien haut dans les arbres. 

Des piliers en acier Corten ont été placés à 1, 2 ou 3 mètres les uns les autres et symbolisent des troncs. 

La construction s'intègre très bien dans les arbres. 

La construction étant circulaire, on revient au point de départ sans devoir faire demi-tour. 

Quand on se promène en forêt, en général, on lève la tête. Ici, on regarde en bas...

Nous revoilà sur la terre ferme. 

Une balade tout à fait intéressante et inédite. 

Pour bien comprendre le système, rien de tel qu'une vue de haut. 

Il existe également une piste cyclable qui permet de traverser les landes, au milieu des bruyères, mais le temps passe vite et nous n'avons pas eu le temps de la découvrir. 

De plus, j'ai très envie de découvrir le Sahara, alors, on se dépêche. 

Le Sahara? Oui, vous verrez ça dans un prochain billet.  

Vous l'avez sans doute compris, "fietsen door het water" veut dire "rouler à vélo à travers l'eau". 

Cette piste cyclable empruntée par des centaines de piétons vous fait traverser un étang d'une rive à l'autre avec, à un certain point, la surface de l'eau à hauteur des yeux. 

Une expérience unique. 

Attention, un cygneau curieux approche...

Et ses parents ne sont pas loin. Ils vous surveillent ! 

Nous voilà au niveau de l'eau...

... à quelques centimètres d'un des parents ! 

Je ne m'étais jamais trouvé nez à nez avec un cygne. 

Un foulque vient voir ce qu'il se passe : 

Une anecdote : ma femme s'est assise sur un banc au bout de l'étang. Elle déballait un biscuit quand la famille cygne s'est approchée d'elle avec une seule envie : lui dérober une friandise. 

Avez-vous vu comme les pattes de ces oiseaux sont adaptées à la nage? 

Un dernier coup d'œil afin de vérifier que le paquet de biscuits est bien vide et les cygnes retournent à l'eau. 

On prend un peu de recul pour bien voir ce chemin qui traverse l'étang. 

A partir de là, plusieurs sentiers s'offrent aux visiteurs pour des balades plus ou moins longues. Moi, je choisis de longer l'étang. 

J'en profite pour admirer les couleurs de l'automne. Nous sommes juste avant la Toussaint, par un dimanche (le seul?) magnifique. 

J'arrive à un observatoire d'où la vue peut s'étendre sur l'étang. 

Demi-tour. Le cygneau nous attend toujours de l'autre côté de la piste cyclable. 

Nous aurions bien passé l'après-midi là, mais un autre chemin nous attend "fietsen door de bomen"...

En repartant vers la voiture, nous rencontrons un grèbe. 

J'espère que la balade vous a plu. Moi, j'ai trouvé ça extraordinaire. 

RDV dans quelques jours sur une autre piste cyclable...

Un drôle de titre, me direz-vous, que vous connaissiez le néerlandais ou pas, mais vous allez comprendre...

Nous continuons aujourd'hui notre petite balade dans le Limbourg belge en garant la voiture sur le parking de Bokrijk. 

Comment? Vous ne connaissez pas Bokrijk? 

Le domaine provincial de Bokrijk est un musée en plein air qui relate la vie de nos ancêtres à travers une bonne centaine de bâtiments authentiques.

Nous n'avons pas visité ce parc de 18 hectares que nous connaissions déjà. Nous avons simplement utilisé le parking de ce musée afin d'y laisser la voiture et de partir pour une jolie balade pédestre. 

Après quelques centaines de mètres, nous arrivons au premier étang. 

Une première indication pour ceux qui ne le savent pas : "het water" veut dire "l'eau". Nous allons donc découvrir des étangs...

Qui dit "étang" dit faune adaptée à la vie dans et sur l'eau comme ce foulque macroule, par exemple... 

... ou ce cormoran qui a l'habitude de se sécher les ailes au soleil...

... ou ce canard dont j'ignore le nom. C'est un canard chipeau. Merci Philippe...

... ou encore cette poule d'eau : 

Allez, on continue. Le clou du spectacle se trouve plus loin. 

Et nous voilà au clou du spectacle : un chemin pour les vélos ("fietsen" veut dire "rouler à vélo) à travers l'eau. 

Si vous regardez bien, le chemin (emprunté autant par les piétons que par les cyclistes) descend en pente douce jusqu'au milieu de l'étang, ce qui fait qu'au milieu, vous avez la tête quasiment au niveau de l'eau. Extraordinaire ! 

Juste à l'entrée du chemin, un gardien surveille les visiteurs...

Allez, on s'engage sur le chemin? Vous n'avez pas peur des coups de bec? 

Il faudra attendre quelques jours. Je vous y emmène bientôt...

Nous nous retrouvons aujourd'hui dans ce magnifique jardin japonais d'Hasselt dans le Limbourg belge. Avec ses 2,5 ha, c'est le plus grand d'Europe. 

Pour une fois, pas de pluie, même pas un nuage, un ciel bleu d'azur et des couleurs à tomber par terre. Je crois que c'est le seul voyage que nous avons fait en 2021 avec un temps aussi splendide ! 

Le parcours est fléché. Impossible de se perdre et impossible de rater quelque chose. 

Coup de coeur pour la maison de thé et son environnement.

Une barque flotte sur l'eau offrant ses chrysanthèmes jaunes au soleil. 

Un pont permet de nous rendre à la maison de thé. 

Un serpentin de chrysanthèmes jaunes emmène le visiteur jusqu'à la maison. 

Et le chemin continue parmi les chrysanthèmes. 

Et toujours ces couleurs flamboyantes ! 

La boucle est bouclée. Nous sommes revenus à notre point de départ. Nous repassons devant la cascade. 

Si un jour l'envie vous prend de visiter ce jardin, je vous conseille vraiment d'y aller pour la fête des chrysanthèmes. Ces plantes rendent le jardin encore plus beau et si le soleil est de la partie, alors, c'est une féerie qui s'offrira à vous.