En feuilletant une revue cette semaine, je suis tombé sur des photos de cimetières. Ça peut paraitre lugubre, mais le cimetière peut être un lieu de promenade très agréable si on oublie ce qu'il y a sous terre. 

Nombreux qui visitent le cimetière du Père Lachaise, un véritable must quand on va à Paris. 

Je vais donc vous emmener dans le cimetière de Mons (ma commune) pour découvrir de très belles statues dans un parc assez boisé. 

Pas de personnages très célèbres enterrés à Mons quoique des auteurs montois y dorment du sommeil du juste. Partons donc à la découverte de ce lieu empreint de sérénité.

Voici d'abord le portail qui est, parait-il, une réplique de celui du Père Lachaise.

On y retrouve un caducée, symbole du dieu Hermès, en principe composé d'un bâton autour duquel deux serpents enroulés se font face. Ici un seul serpent s'y enroule.

Le terme "caducée" est souvent utilisé dans un contexte médical. Il symbolise la transformation du poison devenu médicament, principe de mort et de vie.

Le hibou est un oiseau qui vit la nuit. En Grèce, il représente la déesse Athéna, déesse de la Sagesse. Il est donc une personnification de la connaissance qui parvient à vaincre l'ignorance et ses ténèbres.

 Dès l'entrée dans le cimetière, on remarque cette magnifique statue qui regarde vers le ciel.

Que dire de celle-ci qui semble répandre le feu sur la Terre?

Le cimetière a été établi sur une des 5 collines. La ville fut construite sur l'une d'entre elles. Le cimetière fut boisé et est devenu un parc très agréable qu'on appelle aussi le jardin de l'église.

Le cimetière est en danger : il n'est plus entretenu ou insuffisamment et des monuments remarquables risquent de disparaitre. Les arbres sont en fin de vie et la colline, elle-même, risque de disparaitre. On a coupé toute la végétation rampante qui maintenait la terre. Les fortes pluies creusent des galeries dans le sol et entrainent la terre vers le bas. Notre bourgmestre n'a pas d'argent à consacrer aux morts, parait-il. Je trouve ça très dommage d'autant plus que des tombes d'hommes importants pour la commune s'y trouvent, parfois dans un triste état.

Marcel Gillis est un artiste peintre, chansonnier et poète belge, une des personnalités les plus marquantes de la vie patoisante montoise.

Il a notamment peint "Les anges de Mons". C'est une légende qui raconte que des anges seraient apparus aux soldats britanniques lors de la bataille de Mons au début de la Première Guerre Mondiale leur donnant ainsi la force de rejeter les forces allemandes en arrière. Cette légende est très connue en Angleterre.

Antoine Clesse est un poète et chansonnier belge dont le chant "La bière" est encore beaucoup chanté dans les soirées estudiantines.

Elle a vraiment d'une bière flamande
L'air avenant, l'éclat et la douceur
Joyeux Wallons, elle nous affriande
Et le Faro trouve en elle une sœur.

A plein verre, mes bons amis
En la buvant, il faut chanter la bière
A plein verre, mes bons amis
Il faut chanter la bière du pays...

Pas le temps de vous en montrer plus aujourd'hui. Si la suite vous intéresse, rendez-vous dans quelques jours...

Connaissez-vous Bruno Maltor, ce jeune homme très sympa qui fait le tour du monde et partage ses voyages sur Youtube ou Instagram? 

Le voici à Bruxelles. Une autre façon de découvrir la capitale de la Belgique. 

Vous y allez? J'ai moi-même appris plusieurs choses. 

On oublie souvent que Bruxelles fut une ville fortifiée. De ses remparts, il ne reste pas grand-chose : la tour Noire, la tour d'angle, la porte de Halle. Au hasard de mes pas, j'ai découvert un fragment du mur d'enceinte. Je ne savais pas qu'il en restait !

Mes pas m'emmènent un peu partout, parcourt la ville en tout sens et je découvre des personnages parfois hétéroclites.

Le dimanche, au Grand Sablon, a lieu le marché aux antiquités, lieu très prisé des collectionneurs. Je ne me suis pas rendu à Bruxelles un dimanche (les librairies sont fermées, quelle triste idée !). Aussi vous ne verrez pas l'ambiance de ce quartier. Je vous emmène plutôt à l'église : l'église Notre-Dame du Sablon.

Ce que j'aime dans les églises et cathédrales, outre l'atmosphère qu'on peut y retrouver, ce sont les statues et les vitraux. Bravo les maitres verriers pour tant de savoir-faire !

Quand je vous parle de statues, je pense directement au parc du Petit Sablon, juste à côté de l'église. Ce parc est entouré d'une multitude de statues représentant des corps de métiers. A l'intérieur, on y trouve les statues des comtes d'Egmont et de Hoornes qui ont été décapités sur la grand-place. On peut également y retrouver 10 savants belges dont Mercator et Ortélius.

Gérard Mercator, de son vrai nom, Gérard Kremer, est un mathématicien et géographe flamand, très connu pour ses cartes et la projection qui porte son nom. Ortélius Abraham de son prénom est le fondateur de la cartographie flamande.

Voilà où m'ont mené mes pas. Il ne me restait plus qu'à passer quelques heures dans les librairies d'occasion nombreuses le long du boulevard Lemonnier et la journée était complète.

Je vais rarement à Bruxelles. Je trouve le trajet en train trop cher. 

Cette année-là, j'ai cassé ma tirelire pour aller visiter le musée Magritte dont je vous ai parlé plus tôt. 

J'adore me perdre à Bruxelles et découvrir des lieux ou des bâtiments que je ne connais pas. 

Je vous emmène donc au hasard de mes pas dans la capitale belge. 

De Godefroid de Bouillon à Léopold II ... toute une histoire... belge évidemment.

L'horloge du Mont des Arts donne l'heure juste ... deux fois par jour !

Connaissez-vous Horta et le musée de la Musique?

Le palais de justice ...

L'hôtel de ville : point de repère pour retrouver la grand-place.

Et non loin de la grand-place, que trouve-t-on?  Manneken Pis avec un joli costume.

Cette fois, je vous montre sa petite soeur : Jeanneke Pis. Mais pourquoi l'a-t-on enfermée? Aurait-on peur qu'elle se sauve? Est-elle plus espiègle que son frère?

Je n'ai pas le temps de vous en montrer plus aujourd'hui. Je vous donne donc rendez-vous pour la suite dans quelques jours.

En attendant, je vous propose d'écouter la chanson de Bébabar consacrée à Bruxelles. 

Petite remarque avant de commencer : je ne reçois plus les news des blogs hébergés par Ekla. Je ne suis donc plus au courant de vos publications si vous êtes chez eux ! Je ne reçois plus les mails m'indiquant qu'il y a un commentaire non plus. Je me sens un peu isolé. Est-ce le cas pour certains d'entre vous? 

Le château fort de Bouillon est considéré comme le plus beau vestige de la féodalité en Belgique. Il est dressé au bord de la Semois sur trois pitons rocheux. 

Les premières fortifications remonteraient au VIIIe siècle. 

La goutte d'eau sur la photo ci-dessus vous montre la météo de ce jour-là...

On entre par le pont à bascule avant le pont-levis. 

De là-haut, la vue sur la Semois est superbe...surtout lorsque le soleil brille ! 

Le donjon a malheureusement disparu. Ses pierres ont servi pour réparer d'autres parties du château. 

Le château appartenait à Godefroid de Bouillon, chef de la première croisade, qui a vendu son château pour financer son expédition en Terre Sainte en 1096. Après avoir délivré le tombeau du Christ, il refuse la couronne de roi (il ne veut pas porter une couronne à l'endroit où JC a porté une couronne d'épines) et devient avoué du saint sépulcre. 

Pas de faucons dans le château, mais des aigles royaux. 

La découverte du château est déconseillée à ceux qui ont des difficultés à se déplacer ! 

Godefroid attend les visiteurs dans une des salles du château. 

Un dernier coup d'oeil au chemin de ronde et nous nous rendons à l'archéoscope Godefroid de Bouillon. 

L'archéoscope propose un spectacle audiovisuel sur les pas des Croisés. Les férus d'histoire y trouveront leur compte. 

Notre petite visite des châteaux belges est terminée, mais j'aurai sûrement l'occasion de vous en présenter d'autres dans les mois qui viennent.