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Par philippedester le 8 Mai 2022 à 08:13
Nous voici pour la deuxième fois (mais pas la dernière) dans ce magnifique parc qu'est Pairi Daiza.
Du haut de ses 20 mètres, le phare est là pour le plaisir des yeux et de l'estomac, car on peut y déguster des galettes salées et des crêpes sucrées.
Un peu partout, des œufs décorés ornaient le parc.
Bien avant d'arriver au parc, on peut voir la tour de Cambron ou tour de l'abbatiale, construite au XVIIIe siècle, haute de 54 m.
Avant de descendre ce superbe escalier...
nous allons admirer l'œuf des mondes.
Face au château qui abrite l'aquarium, une nouvelle construction a vu le jour (pas terminée lors de ma visite) : l'œuf des mondes. La construction représente un œuf qui se brise et génère des mondes. Il est gigantesque, en métal peint de couleur dorée.
L'extérieur a été planté de tulipes qui étaient en pleine floraison lors de notre visite. Merveilleux !
A l'intérieur, une grande plate-forme ronde flotte sur l'eau avec l'arbre de vie en son centre. Tout autour, des parterres surélevés représente chacun son monde végétal et architectural. Tous ces mondes se retrouvent grandeur nature dans le parc.
Si vous voyez des grues, c'est que les travaux n'arrêtent jamais dans le parc. Ils sont en train de construire un bâtiment gigantesque. Je ne sais pas à quoi il servira.
Encore un bel œuf de Pâques !
Bon, on va continuer notre chemin, car on n'est pas loin du tout, là !
S'il y a un bâtiment qu'on ne peut louper, c'est l'Izba russe qui est un restaurant. C'est mon bâtiment préféré !
Il est situé dans "La terre du froid". Nous y allons de ce pas.
En chemin, nous rencontrons un joli pinson. L'endroit est boisé. On peut entendre (et peut-être voir) beaucoup d'oiseaux.
La terre du froid se trouve à gauche de l'izba. Nous bifurquons à droite vers "La dernière frontière", un endroit que je ne connaissais pas encore. C'est là que se trouvent les logements.
"La dernière frontière" englobe des territoires qui vont de la Colombie britannique, située à l'ouest du Canada, au sud de l'Alaska.
Avez-vous remarqué? On se trouve dans un parc animalier et on n'a encore rencontré aucun animal. C'est que Pairi Daiza, c'est tellement plus qu'un zoo ! Et je dois dire que, pour moi, les animaux sont secondaires dans ce monde merveilleux.
Mais "La dernière frontière", c'est le royaume des animaux sauvages : ours, loups (bien cachés, je n'en ai pas vu un seul), élans, wapitis, pumas...
C'est un endroit que j'aime beaucoup. J'ai trouvé l'arrangement très réussi.
Nous nous rendrons de ce côté dans un autre post. Là, on se dirige vers l'hôtel.
Les visiteurs se pressent à cet endroit pour admirer le ballet des otaries qui aiment aussi se prélasser au soleil.
Là, il ne me restait plus qu'à trouver un endroit pour pique-niquer. Si vous voulez des frites, armez-vous de patience ! Moi, je m'en suis passé !
La suite dans quelques jours...
12 commentaires -
Par philippedester le 5 Mai 2022 à 08:19
Depuis que j'ai ouvert ce blog consacré à la Belgique, je ne vous ai jamais parlé du plus beau parc animalier du pays : Pairi Daiza, anciennement appelé Paradisio (je préférais cette appellation).
Je suis allé dans cette ancienne abbaye, pour la première, en 1984, je pense. C'était un beau parc arboré, avec des arbres majestueux, quelques souvenirs des moines qui y ont habité et quelques jeux pour enfants. Il ne méritait pas vraiment le détour.
En 1994, il est devenu la propriété d'Eric Domb qui l'a transformé en grande volière. Pour un amoureux des oiseaux comme moi, c'est le paradis et le parc portait bien son nom.
Petit à petit, il a perdu sa spécificité de "parc aux oiseaux" pour devenir un parc animalier. J'ai trouvé ça dommage, mais, en même temps, le parc en lui-même est devenu extraordinaire. Il est divisé en différents "mondes" et des édifices ont vu le jour petit à petit : temple indou, village lacustre africain, jardin chinois et bien d'autres merveilles que je vous invite à découvrir.
On peut ne pas aimer les zoos, je peux le comprendre, mais on en est assez loin ici. Certains animaux vivent en semi-liberté, d'autres ont des espaces très vastes pour se déplacer. Certains animaux sont en voie de disparition et trouvent ici l'endroit idéal pour se reproduire. Certains pourront même être réintroduits dans la nature.
5 ans que je n'étais plus allé visiter ce parc (pour diverses raisons dont la covid). Je l'ai donc trouvé bien changé puisque l'imagination d'Eric Domb n'a pas de limites. Si je l'ai trouvé merveilleux, je le trouve maintenant trop grand (j'ai marché 11 km dans le parc sans avoir tout vu) et les oiseaux sont maintenant beaucoup plus rares !
Avant l'hiver 800 000 bulbes ont été plantés dans le parc. En suivant bien la météo, j'ai décidé d'y retourner par un jour de grand soleil.
Aujourd'hui, je vais donc vous montrer des tulipes et encore des tulipes, des parterres magnifiques. La plupart des narcisses avaient déjà fini leur floraison...
Nous sommes ici dans le jardin des moines.
Ces fleurs donnent très envie de planter des tulipes encore et encore afin d'admirer le spectacle au printemps dans son propre jardin.
Nous sommes maintenant dans le jardin impressionniste. Les travaux de construction du jardin ont permis de mettre au jour un puits contemporain de l'abbaye de Cambron.
Extraordinaire ce champ de tulipes !
Le temps des tulipes, c'est aussi la fête de Pâques et, cette année, de magnifiques œufs colorés et peints étaient répartis dans le parc.
Pour découvrir toutes ces merveilles, nous n'avons fait que quelques pas. Bien d'autres beautés nous attendent dans le parc. Alors, dans quelques jours, on démarre ! Mettez de bonnes chaussures !
11 commentaires -
Par philippedester le 24 Avril 2022 à 22:00
Dernier petit tour dans le cimetière de Mons.
Commençons par une tombe remarquable. Si vous n'y faites pas attention, vous voyez Jésus entouré de Jean et de Marie. Ici, il s'agit, en fait, de St Georges et de Ste Waudru, deux figures importantes dans la vie et le folklore montois.
Autre monument remarquable et remarqué :
A plusieurs endroits, on trouve une croix sur laquelle est posée une couronne. Je n'en connais pas la signification. Peut-être s'agit-il de la couronne d'épines du Christ mais elle ne ressemble pas trop à ça.
J'apprécie beaucoup ce monument ainsi que la chapelle (du même style que celles qu'on rencontre au Père Lachaise).
Sur cet obélisque, on retrouve plusieurs des symboles déjà rencontrés : le flambeau, le hibou, le sablier ailé mais aussi la palme.
Je termine mon reportage avec cette magnifique tombe entièrement restaurée. Il faudrait que nos politiques s'occupent un peu plus de notre patrimoine. Il est vraiment dommage de laisser tous ces monuments remarquables à l'abandon. Le cimetière est menacé de disparition, il est encore temps de le sauver. La preuve :
Chacun porte au fond de lui comme un petit cimetière de ceux qu'il a aimés. ( Romain Rolland)
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Par philippedester le 20 Avril 2022 à 21:40
Si vous êtes revenus, c'est que la balade vous intéresse. Alors, continuons la visite et attardons-nous sur plusieurs tombes particulières.
Je vous disais que c'était bien dommage que certaines d'entre elles soient laissées à l'abandon. C'est le cas de celle-ci.
Il s'agit de la tombe de Charles Plisnier. C'est un poète belge qui s'est longuement exprimé sur la Wallonie. Il est le premier lauréat belge du prix Goncourt avec "Faux passeports".
"Pendant neuf mois, les feuilles cessèrent de respirer. Les bêtes, de geindre. Alors vinrent les neiges et elles étaient bleues.
Monelle, celle qui était morte et pensait le long des vitrages, disait que le génie, cette année-là, soufflait sous les portes.Un matin, le moulin du meunier aveugle se remit à tourner. Et l’on sut qu’il tournait sans blé, sans brise, seulement pour écarter les nuées."Extrait de "L'enfant aux stigmates".
Mons oublie ses grands hommes!
Un médaillon rappelle que Léon Losseau repose dans ce cimetière. Léon Losseau est un homme d'affaires, un mécène généreux, un bibliophile averti qui abrita sa collection d'ouvrages dans un hôtel de la rue de Nimy, la première maison à avoir été éclairée grâce à l'électricité. Il fonda "La maison Losseau", centre d'études et de développement intellectuel et artistique.
Tout à coup, lors de ma balade, mon regard s'est arrêté sur un ange. Il semble être là depuis une éternité et réfléchir à la vie terrestre.
L’ange
Et puis après, voici un ange,
Un ange en blanc, un ange en bleu,
Avec sa bouche et ses deux yeux,
Et puis après voici un ange,Avec sa longue robe à manches,
Son réseau d’or pour ses cheveux,
Et ses ailes pliées en deux,
Et puis ainsi voici un ange,Et puis aussi étant dimanche,
Voici d’abord que doucement
Il marche dans le ciel en long
Et puis aussi étant dimanche,Voici qu’avec ses mains il prie
Pour les enfants dans les prairies,
Et qu’avec ses yeux il regarde
Ceux de plus près qu’il faut qu’il garde ;Et tout alors étant en paix
Chez les hommes et dans la vie,
Au monde ainsi de son souhait,
Voici qu’avec sa bouche il rit.Max Elskamp
Voici maintenant des tombes qui ne passent pas inaperçues!
Quelle sérénité se dégage de cette statue qui m'a beaucoup plu!
Et cette dame, ne porte-t-elle pas toute la souffrance du monde sur son dos?
Je m'aperçois que j'ai vraiment beaucoup mitraillé et que je n'aurai pas le temps de vous montrer toutes mes photos aujourd'hui. Bon, ben, vous n'avez plus qu'à revenir dans quelques jours, le temps que je vous prépare un dernier article. Vous serez là?
La plus triste des morts, c'est la mort de la jeunesse. (Jules Janin)
8 commentaires -
Par philippedester le 17 Avril 2022 à 08:46
Si certaines tombes sont complètement laissées à l'abandon et sont vraiment en ruines, d'autres sont bien entretenues par les familles et méritent un détour. On trouve également des tombes plus récentes tout à fait spectaculaires.
Que pensez-vous de celle-ci?
Ou de celle-ci qui ressemble à un kiosque?
Détails de la grille qui l'entoure :
Sur certaines tombes, c'est la statuaire qui attire mon attention.
Mais revenons-en à des tombes plus anciennes. Voici celle d'un franc-maçon. On y retrouve les symboles : l'équerre, le compas, le niveau.
Ou encore celle d'une famille de marchands de grains. On y retrouve ce qui a fait leur vie : les sacs de grains sur lesquels repose le tombeau...
ainsi que d'autres symboles qu'on retrouve à plusieurs endroits dans le cimetière : le caducée ailé, le coq (symbole solaire, de la lumière naissante) et la ruche (abeille = âme).
Voici maintenant une tombe facilement identifiable : celle d'un prêtre.
Je termine la visite d'aujourd'hui avec la plus vieille tombe du cimetière de Mons mais ce n'est pas terminé. D'autres tombes méritent une certaine attention. Nous continuerons donc la balade dans quelques jours.
Un peu d'humour pour terminer : La mort, c'est un peu comme une connerie. Le mort, lui, ne sait pas qu'il est mort. Ce sont les autres qui sont tristes. Le con, c'est pareil. (Ph. Geluck)
Bon dimanche pascal à toutes et tous.
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