• Comme le challenge "Bonnes nouvelles" se termine aujourd'hui, j'ai lu deux opuscules publiés par les éditions Lamiroy. 

    (Je rappelle qu'un opuscule est un petit format 10/14 cm qui comprend 5000 mots et que le mien intitulé "Bon anniversaire Lola, porte le numéro 135.)

    La première nouvelle s'intitule "Le semeur de livres", un titre qui m'a immédiatement attiré. Elle est écrite par Thierry Zaman qui est auteur d'un polar bruxellois et d'un roman de fantasy. 

    Deux nouvelles pour le prix d'une

    Le héros de cette histoire erre dans les rues de Bruxelles; il fréquente les magasins, les parcs, les cafés, les métros, écoute les conversations et observe la vie. Puis, il transcrit ça sur papier et sème ses histoires à travers la capitale. 

    Un jour, il rencontre un veuf alcoolique imprimeur. Notre héros  lui demande d'imprimer son premier roman...

     

    La deuxième nouvelle a été écrite par Isabelle Wéry qui est aussi actrice et metteuse en scène; elle s'intitule "Fumer des gitanes" et l'auteure mélange cigarettes et tziganes. 

    Deux nouvelles pour le prix d'une

    L'héroïne garde le manoir de ses amis. Elle qui vit dans un petit appart est aux anges. Quel luxe dans cette baraque ! 

    Elle y invite une femme (qui hésite à quitter son mari pour elle) quand, tout à coup, des gitans débarquent...

    Dernier jour donc pour le challenge du blog "Je lis je blogue"

    Deux nouvelles pour le prix d'une

    Si ça vous intéresse, vous pourrez aussi trouver des adopuscules, des crépuscules (fantastique, horreur, SF) et des hors-séries comprenant plusieurs nouvelles. 

     


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  • Dans quel monde on vit de Ralph Vendôme

    Une fois de plus, je remercie les éditions MEO pour ce partenariat. 

    Je connaissais vaguement l'auteur, l'ayant rencontré sur FB, mais je n'avais jamais rien lu de lui. C'est chose faite maintenant ! 

    Comme je ne lis pas les 4e de couverture et que le mot "nouvelles" ne saute pas aux yeux sur la première, je ne me suis pas rendu compte tout de suite qu'il s'agissait d'un recueil de textes. 

    Arrivé à la 4e nouvelle, je me suis dit que les chapitres n'avaient aucun lien entre eux. Je m'attendais à ce qu'un lien se crée après quelques chapitres. Je n'ai pas été très malin sur ce coup-là ! 

    Donc, il s'agit d'un recueil de 11 nouvelles de longueurs différentes, sur des thèmes différents, avec un intérêt différent comme tous les recueils. 

    L'ensemble n'est pas très gai, le titre l'annonce. Les protagonistes sont implantés dans notre monde moderne sur lequel on peut parfois s'interroger. 

    La troisième - qui a donné son titre au recueil - est conçu comme un roman (très court évidemment) avec des chapitres. A la fin de celle-ci, j'ai pensé qu'il y avait une suite et c'est comme ça que j'ai remarqué que les récits n'avaient aucun lien entre eux. Pour la 3e donc, je suis resté sur ma fin. J'ai eu l'impression d'avoir lu une histoire inachevée...

    J'ai eu cette impression à plusieurs reprises. Je ferai donc le reproche que je fais souvent aux nouvelles de ne pas avoir une fin géniale, inattendue, explosive, qui fait s'exclamer l'auteur par un  "waouh ! je ne m'attendais pas à ça" ! 

    Quelques thèmes exploités : l'amour entre des personnes handicapées, l'ennui dans un couple, l'infidélité, un suicide en direct, des flics corrompus, la prostitution,...

    Une volonté de l'auteur de revenir à des valeurs fondamentales, plus morales? Une écriture agréable. Des nouvelles qui se lisent facilement et qui pourraient être l'amorce de romans...

    La nouvelle intitulée "Riri, Fifi, Loulou" pose la question à une mère : si c'était à refaire, aurait-elle encore des enfants ou vivrait-elle une vie plus libre? A vous d'y répondre...

    Avec ce recueil, je participe au challenge "bonnes nouvelles" du blog "Je lis, je blogue".

    Dans quel monde on vit de Ralph Vendôme

     


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  • Stella Maris de Michel Joiret

    Je remercie les éditions MEO pour ce nouveau partenariat. 

    Ce roman de Michel Joiret, romancier, poète, essayiste, revuiste et ex-enseignant, a reçu le prix Mon's Livre 2023. Michel Joiret est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont plusieurs ont été laurés. 

    C'est le premier roman que je lis qui se passe dans la période covid, au moment où existaient encore la distanciation dite sociale, le pass, le couvre-feu et le port du masque obligatoire. 

    Damien est dévasté par la mort de son épouse, Adèle, dite l'Hirondelle. Elle fut victime de ce fameux virus dont l'auteur ne cite pas le nom, qui a décimé une partie de la population. 

    Il décide de quitter son environnement, son métier de journaliste, ses amis, pour se rendre à Ostende dans une demeure où a vécu sa famille : "Stella Maris". (Voilà donc l'explication du titre.)

    Il va donc renouer avec ses souvenirs et retrouver le frère Marc, un de ses anciens professeurs au collège Jean-Baptiste de la Salle. Son but : comprendre ce qui est arrivé à son père, disparu des années plus tôt, après avoir été soupçonné d'avoir assassiné sa maitresse. Est-il mort ou toujours en fuite? Est-il coupable ou innocent? 

    Le frère Marc lui confie un  carnet inachevé dans lequel son père s'est raconté. Malheureusement, comme la fin manque, Damien ne trouve pas réponse à sa question. 

    De plus, un mystérieux moine semble le suivre tandis qu'une malédiction familiale a l'air de planer sur sa famille...

    Un roman qui emmène le lecteur en voyage à Ostende en passant par Furnes, une page d'histoire, un cortège de masques digne de James Ensor, une histoire d'amour et de reconstruction,... Un livre complet qui a bien mérité son prix. 

     

     

     


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  • Les mots de Maud de Jean Jauniaux

    Je remercie les éditions M.E.O pour ce nouveau partenariat. 

    Je ne connaissais pas Jean Jauniaux qui a déjà publié des nouvelles, de la poésie et des romans. Ses livres ont été traduits en plusieurs langues. Il est également journaliste littéraire. 

    Il est engagé dans la défense de la liberté d'expression et la préservation du patrimoine littéraire. 

    Je découvre sa belle écriture avec "Les mots de Maud", un livre d'une  centaine de pages que j'ai lu en un jour. 

    Le héros, Jean-Baptiste, est écrivain public et auteur de romans de gares à succès. Il en a écrit 26  : chaque lettre de l'alphabet commence le titre de ses romans inspirés par ses errances nocturnes et ses rencontres. 

    Jean-Baptiste s'est maintenant retiré à la Côte belge, à Saint-Idesbald, où il plonge dans ses souvenirs : les milliers de lettres et de discours qu'il a écrits pour d'autres, ses souvenirs d'enfance avec la mort de sa mère et le mutisme de son père qui ne lui parle qu'à l'aide de proverbes. 

    Un jour, il reçoit une lettre de Maud (elle n'arrive qu'à la page 70). Cette dernière est atteinte d'un cancer; elle est en fin de vie et elle lui demande de collaborer à l'écriture d'un livre. Elle ne veut pas le voir (ou elle ne veut pas qu'il la voie telle qu'elle est devenue); leurs relations ne seront donc qu'épistolaires, mais, pour la première fois, l'auteur se retrouve face à l'émotion...

    Une plume à suivre...

    Et pour vous faire une idée du style de l'auteur et des mots "bonbons" qu'il emploie, voici un extrait de son roman : 

     

     


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  • Nous voici au seuil d'une nouvelle année qui, ne nous leurrons pas, ne sera pas meilleure que les précédentes si on tient compte de l'actualité. 

    J'espère, qu'au point de vue personnel, tout se passera bien pour vous comme pour moi. 

    J'ai lu que le bonheur, c'est l'absence de malheurs. Alors, je vous souhaite une année heureuse. 

    Bonne année


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